La Nation Bénin...
Dans
un continent où les défis économiques sont multiples et complexes, Romuald
Wadagni, ministre de l’Économie et des Finances du Bénin, s’impose comme une figure
incontournable de la finance africaine.
En 2024, les accomplissements remarquables de Romuald Wadagni lui ont valu une nouvelle distinction en tant que meilleur ministre des Finances d’Afrique, consolidant ainsi son rôle central dans la transformation économique du Bénin. Février 2024 a marqué un tournant pour les finances publiques béninoises avec l’émission d’un emprunt souverain de 750 millions de dollars à un taux compétitif de 7,96 %. Grâce à un swap de taux, le coupon en euro a été réduit à 6,5 %, un exploit dans un contexte de marché tendu. Cette opération a propulsé le Bénin au rang de troisième meilleur crédit africain en dollar américain, derrière le Maroc et l’Afrique du Sud. En parallèle, un exploit inédit a été réalisé avec le Fonds monétaire international (Fmi) : le Bénin a bénéficié d’un financement équivalent à 400 % de son quota, bien au-dessus de la moyenne africaine de 125 %. Le pays a également accédé au Fonds de résilience, qui propose des prêts à long terme, témoignant de la confiance internationale dans sa gestion économique.
Une adhésion historique à la Berd
A ce tableau de chasse, s’est ajoutée une adhésion inédite. En avril 2024, le Bénin est devenu le premier pays d’Afrique subsaharienne à rejoindre la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). Cette adhésion historique ouvre de nouvelles perspectives de financement pour soutenir des projets innovants et stratégiques, notamment dans les infrastructures, l’énergie et l’agriculture.
Le
pionnier de la finance durable
Romuald Wadagni ne se contente pas de succès immédiats. Sous sa direction, le Bénin s’est affirmé comme un précurseur de la finance durable en Afrique. Depuis l’émission historique de son obligation Odd en 2021 jusqu’à la signature d’un accord bilatéral – une première en Afrique – avec la Norvège sur l’article 6 lors de la COP 29 en 2024, le pays s’impose comme un acteur majeur du financement climatique. Dans le même registre, en juillet 2024, la table ronde sur le financement climatique, organisée par le Bénin, a attiré des investisseurs internationaux, renforçant l’engagement du pays en faveur des initiatives climatiques et du développement durable.
Un cadre macroéconomique résilient
Malgré les incertitudes économiques mondiales, le Bénin affiche des performances macroéconomiques impressionnantes. Avec une inflation maîtrisée à 1,8 % et une croissance prévue à 6,7 % en 2024, le pays continue d’incarner un modèle de résilience. Ce qu’atteste la notation du pays. L’agence de notation S&P a confirmé la note BB- du Bénin en octobre 2024, tout en améliorant la perspective de stable à positive, un signal fort de confiance envers la gestion économique du pays. Par ailleurs, en mai 2024, l’Enquête sur le budget ouvert (Ebo) de 2023 a classé le Bénin au premier rang des pays francophones pour la transparence budgétaire, avec un score de 79 sur 100. Ce chiffre, qui a doublé depuis 2017, place le pays en deuxième position en Afrique, juste après l’Afrique du Sud.
Un soutien audacieux à la culture
En novembre 2024, le Bénin a marqué un tournant en devenant le premier pays au monde à signer un accord de financement budgétaire pour la culture avec l’Agence française de développement (AFD). Cette initiative audacieuse positionne la culture comme un levier stratégique pour le développement économique et social, valorisant le patrimoine béninois tout en attirant des investisseurs dans le secteur des arts.
Des réformes structurantes et des succès en bourse
En octobre 2024, le gouvernement a procédé à une offre publique de vente (Opv) des actions de la Loterie nationale du Bénin (Lnb S.a.), détenues par l’État. Cette opération, couronnée de succès, a été suivie par une introduction en bourse le 13 décembre 2024, marquant une nouvelle étape dans la modernisation des entreprises publiques et la diversification des sources de financement.