La Nation Bénin...
A Saint Denis à Paris, en pleine voie ferroviaire, est apparue récemment une bombe de 500 kilos. Alors que l’Europe est en pleine ébullition autour de l’idée du renforcement de son armement, cette bombe est réapparue, un peu pour rappeler au monde entier qu’il n’a pas encore soldé les comptes de la deuxième grande guerre ! Ni pansé ses blessures. Soit 80 ans après.
Comme un signe divin ou mystérieux, pour mettre en garde contre l’esprit guerrier qui est actuellement dans l’air ? Dans le fond culturel béninois, en la circonstance, on parle de « mettre le pied sur le pied de son vis-à-vis » afin d’attirer son attention sur un danger, alerter sur un péril. Est-ce le cas, un signe providentiel ?
Quoi qu’il en soit, aller à une solution pacifique est impératif pour solder l’agression de l’Ukraine par la Russie, dont les conséquences sont économiques, géopolitiques et ont surtout le tort de vicier l’atmosphère des relations internationales. C’était une aberration en soi de couper les ponts avec la Russie poutinienne. Donald Trump a l’opportunité de rectifier le tir mais s’y prend mal. L’opportunité pour lui tient en ce qu’il vient rétablir la passerelle de discussion entre l’Occident et la Russie, en président nouvellement élu des États-Unis. Ce qui constitue indubitablement une donne positive.
Malheureusement, il emprunte des méthodes et manières qui sont plus que discutables, pendables. Amener une victime, en l’occurrence l’Ukraine à faire la paix avec son bourreau qu’est la Russie et aux conditions de ce dernier, c’est du jamais vu ! Et cela défie tout entendement, et surtout c’est une insulte pour tous les Ukrainiens qui pleurent leurs morts. Preuve, s’il en fallait, que la multiplication des obus et ogives n’est pas le meilleur argument à faire valoir, mais l’idée de paix à pérenniser. Quand bien même la meilleure façon de conforter la paix, c’est de préparer la guerre