La Nation Bénin...
Le budget prévisionnel du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour la gestion 2025, s’élève à 93 713 951 531 F Cfa contre 81 476 997 498 F Cfa en 2024, soit une augmentation de 15,01 % correspondant à 12 236 954 033 F Cfa.
La ministre Eléonore Yayi Ladékan était devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, vendredi 22 novembre dernier, pour défendre les grandes actions qu’elle entend mener l’année prochaine avec ces ressources budgétaires. Selon elle, cette hausse est due à l’ambition du gouvernement d’améliorer les conditions de formation au niveau de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et l’innovation.
Le projet de budget du Mesrs est articulé autour de quatre programmes budgétaires à savoir : le programme Pilotage et soutien aux services du ministère ; le programme Enseignement supérieur ; le programme Recherche scientifique et innovation et le programme Vie de l’étudiant. Ces crédits ouverts en 2025 sont beaucoup concentrés sur la réalisation de certaines priorités majeures dont la poursuite des réformes liées à l’efficacité de la nouvelle politique mise en place et du nouveau régime de gouvernance des universités publiques du Bénin à travers leur mode de gouvernance financière, infrastructurelle, matérielle, pédagogique, académique et de coopération ; l’amélioration de la qualité de formation avec la relecture des offres de formation en lien avec les besoins du marché de l’emploi, garantie de l’assurance qualité de l’enseignement ; la digitalisation de l’enseignement supérieur ; l’évaluation des enseignants au niveau des universités publiques du Bénin et privées et le renforcement de la professionnalisation des formations dans les universités privées béninoises et instituts. Il est prévu aussi le repositionnement stratégique de la recherche et de l’innovation axé sur un cadre institutionnel et organisationnel holistique à travers l’opérationnalisation de l’Agence béninoise pour la recherche et l’innovation (Abri) ; le renforcement des infrastructures administratives, pédagogiques, laboratoires, centres d’excellence, résidences et autres avec des équipements modernes et la poursuite des réformes dans le secteur des œuvres universitaires regroupant les domaines notamment de transport, restauration et hébergement des étudiants. Ces principaux défis découlent, à en croire la ministre Eléonore Yayi Ladékan, des réformes contenues dans l’axe stratégique : “Promotion d’une éducation de qualité et de l’Enseignement de la formation technique professionnelle (Eftp) du pilier 2’’ visant la poursuite de la transformation structurelle de l’économie, du Programme d’action du gouvernement (Pag) 2021-2026. Ces défis s’arriment parfaitement à la vision et à la mission de son département ministériel, a précisé la ministre.