La Nation Bénin...
Les Américains découvrent, médusés, que leur président est une bête hideuse! N’allez pas faire des comparaisons factuelles ! Il ne s’agit ni plus ni moins que de la performance d’Harrison Ford qui se révèle en Red Hulk, personnage qui fracasse tout, dans la nouvelle production de Marvel, Captain America: Brave New World. Pour ne pas spolier ce blockbuster, il faut aller le voir pour s’en faire une idée.
Symbole bien connu du patriotisme américain, Captain America dans “Brave New World” met en vedette Anthony Mackie dans le rôle de Sam Wilson, qui a repris le rôle de Captain America, suite au départ de Chris Evans, alias Steve Rogers.
L’intrigue plonge notre super-héros au cœur d’un incident international aux enjeux élevés, l’obligeant à déjouer un complot potentiellement désastreux pour le monde entier. Tout ce qu’il y a de classique chez Marvel Cinematic Universe. D’où les critiques qui ont notamment pointé du doigt le manque d’originalité du film, son scénario prévisible et ses effets visuels parfois décevants. Chose vraie.
Grande attente de cette nouvelle livraison: Anthony Mackie va-t-il assumer parfaitement le rôle de Captain America? Les avis sont mitigés. Et l’expérience, à la sortie de la salle obscure, laisse perplexe. Pour peu, on réclamait Steve Rogers ! En dépit de la fierté de voir un Noir reprendre la succession du soldat d’acier. Anthony Mackie, alias Sam Wilson aura cherché, lui aussi, à s’émanciper de l’ombre imposante de Steve Rogers, sans y arriver, malgré l’opposition de styles. Une certitude est qu’on a du mal à tirer encore avantage pour le nouveau personnage derrière le bouclier le plus prestigieux du cru Marvel.
Cela étant, reste la capacité, encore entière, de ce héros à attirer un large public, confirmant la force d’attraction de la marque Marvel et la curiosité entourant le nouveau Captain America. En témoignent les résultats mirifiques au box-office. Mais comme “Deadpool & Wolverine”, un succès mondial du point de vue des entrées n’est pas synonyme de réussite artistique.
Cependant, si “Deadpool & Wolverine” est une grosse tartuferie, on se console dans le dernier Captain America, pour certains fans, du final, malgré la courte durée de l’affrontement entre Red Hulk, et Captain America. C’est tout, quant à l’aspect spectaculaire de ce genre de production, porté par l’aura du magnifique Harrison Ford dans le rôle obscur de Red Hulk, alias Ross, personnage ambigu et caractériel. On attend désormais “Les Quatre Fantastiques” avec beaucoup plus d’impatience en vue d’un peu de renouveau au sein de l’univers héroïque de Marvel. Pour savoir, s’il faut s’en détourner définitivement, tant le fond est exploité qu’il n’y a plus rien à en tirer pour les fans. Même s’il fait toujours recette! Faudrait-il se résoudre à marteler comme MC Solaar que “Hollywood nous berne”? Non pas “Dans le nouveau western“, comme il chante, mais dans les nouveaux Marvel!