La Nation Bénin...
Les
conséquences environnementales de la destruction des forêts sont énormes. Ce
fléau appelle à des actions afin de préserver ces ressources naturelles. Il est
conseillé une diversité de stratégies allant du reboisement à l’agroforesterie,
dans la perspective de favoriser le développement de la biodiversité.
Dans
le cadre de la lutte contre la déforestation, une multitude de stratégies sont
indiquées. Elles partent du reboisement à l’agroforesterie en passant par
l’interdiction de couper les arbres.
Ces
trois solutions visent à mettre un terme à la déforestation, préserver les
forêts, remettre en état les terres dégradées, développer l’agroforesterie,
utiliser les forêts de manière durable et créer des chaînes de valeur vertes.
Il faut dire que la déforestation a des conséquences énormes sur les
populations. Forests4future (F4F) cite l’augmentation de l’érosion, ce qui
réduit la fertilité du sol et l'envasement des rivières. Les paysages sont
vulnérables aux effets du changement climatique, tels que les sécheresses
extrêmes, les températures élevées et les inondations. Les produits forestiers
économiquement importants tels que les bois, fruits, plantes médicinales, etc.
sont de moins en moins disponibles. Les conflits entre agriculteurs et éleveurs
au sujet de ressources de plus en plus rares s’intensifient et le manque de
clarté des droits fonciers et d’utilisation exacerbe la situation.
Au niveau du Bénin, le taux annuel de déforestation est d’environ 2,4 %, avec une plus grande ampleur dans le nord. Les forêts alluviales, malgré leur fonction écologique importante, sont considérablement réduites ou n’existent plus du tout, à cause de l’agriculture, fait constater le projet de la Giz qui appuie la restauration au niveau des communes de l’Atacora. Comme implications, on note la destruction des sols, la disparition des habitats naturels, la pollution continue, la perte de la biodiversité… Ce qui signifie que les conséquences environnementales sont nombreuses et dévastatrices. Face à ces situations, la priorité est à la restauration et le Bénin s’est engagé, à travers l’initiative Afr 100 à restaurer 500 000 hectares de paysages forestiers.
Conséquences environnementales et humaines
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) confirme qu’en cinquante (50) ans, ce sont presque 70 % des animaux sauvages qui ont disparu à cause de la déforestation et du changement climatique.
Ces deux réalités sont responsables d’environ 20 % de la déforestation mondiale, selon la Fao. Elle souligne que diverses activités entrainent la destruction de zones forestières importantes afin de répondre aux besoins d’accroissement de la population, mais aussi la création de routes, de barrages ou d’oléoducs par exemple. « L’exploitation du bois causée par ces constructions affecte d’autant plus nos forêts, car cela entraine généralement une mauvaise gestion des forêts qui ne prend pas en compte la régénération de la végétation », a précisé la Fao.