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Le Lac de l’Ouest: Une fierté nationale de la Chine

International
Par   Maryse ASSOGBADJO, le 19 mai 2015 à 07h09

Deux voyages culturel et artistique ont marqué jeudi 14 mai dernier, le séminaire des journalistes béninois en Chine.

Une visite sur le ‘’Lac de l’Ouest’’ et une autre au musée de l’Association des recherches de l’art contemporain de Hangzhou dans la province de Zhejiang en Chine. Ce sont les deux visites culturelles et artistiques qu’ont effectuées jeudi dernier, les journalistes béninois participants à un séminaire en Chine depuis le 7 mai dernier.

Ces deux sorties leur ont permis de découvrir davantage le pays du dragon par sa beauté naturelle et dans ses diversités culturelles.
Réputé comme le lac le plus célèbre de la région du sud du pays, le lac de l’Ouest s’étend sur une superficie de 6,3 km2. Il comporte trois îles couvrant une superficie de 15km2. Certains billets de Yuan sont frappés de son effigie.
Depuis 2011, il est classé au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Le lac de l’Ouest appelé dans la langue chinoise « Xi Hu » est considéré comme un trésor par les nationaux. Il accueille environ deux millions de visiteurs chaque année et a une profondeur moyenne de 2,27 m. Un ticket de 55 Yuans équivaut à 30 mn de voyage au cœur de ce lac.
Au caractère impressionnant, le lac de l’Ouest peut se révéler parfois dangereux. De ce fait, des mesures préventives et sécuritaires sont mises en place par les gestionnaires du centre et le gouvernement du pays, en vue d’assurer la biodiversité. Au nombre de ces mesures, explique l’un de nos guides, Qian Yi Fan, on note l’interdiction de «nager et de pêcher». Mais en dépit de ces consignes, «le pays enregistre chaque année, une dizaine de cas de noyade».
Mais avant la visite du Lac de l’Ouest, les séminaristes étaient dans les locaux de l’Association de recherche de l’art contemporain de Chine où ils ont pu apprécier l’évolution de la calligraphie chinoise et les différentes pierres utilisées dans le domaine depuis 475 avant Jésus-Christ jusqu’à nos jours. Les locaux qui abritent cette association créée en 1904 et présidée par Rao Zong Yi, sont érigés sur une montagne au cœur du musée de l’art chinois. La montagne qui l’abrite est appelée «montagne solitaire» ou « montagne isolée».
A en croire notre guide, Qian Yi Fan, «les jeunes s’intéressent de moins en moins à la calligraphie chinoise. C’est pour sa conservation que le gouvernement organise des séminaires chaque année à l’intérieur du pays en vue de mieux promouvoir la tradition chinoise».
A la suite de cette visite, les participants étaient à l’atelier ‘’Xileng’’ pour un exercice sur la calligraphie chinoise. Ce centre est basé dans la ville de Hangzhou dans la province de Zhejiang au sud du pays.

Par Maryse ASSOGBADJO Envoyée spéciale en Chine