La Nation Bénin...
L’Agence
des Systèmes d’Information et du Numérique a organisé, vendredi 6 décembre
dernier, un After-work sur la labélisation des start-up au Bénin. L’objectif de
cette rencontre est d’informer les jeunes entrepreneurs sur le processus, les
avantages et les critères d’obtention du label “start-up” au Bénin.
Quelques jours après le lancement de l’appel à candidatures pour la labellisation des micro, petites et moyennes entreprises (Mpme), l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (Asin) a réuni, vendredi 6 décembre dernier, les jeunes entrepreneurs pour un after-work y dédié à Cotonou. A cette occasion, Donald Anani, coordonnateur national du programme Netherlands Trust Fund V (Ntf V), a exprimé sa satisfaction quant à la décision du gouvernement béninois d’adopter la Start-up Act et de mettre en place un processus de labellisation des entreprises. Il s’est réjoui de cette initiative, soulignant le rôle de son programme dans l’élaboration du processus. « Nous sommes heureux de cette initiative du gouvernement et fiers d’avoir contribué à la définition du processus, qui s’aligne sur la vision du Bénin», a-t-il déclaré. Selon lui, le Bénin fait désormais partie des pays africains qui franchissent une étape importante en matière de développement de l’entrepreneuriat digital. « C’est un début, un modèle qui sera dupliqué », a-t-il ajouté, avant de souhaiter bonne chance aux jeunes entrepreneurs dans leur démarche de labellisation, les incitant à profiter pleinement des opportunités qu’elle offre. De son côté, Hector Agbo, directeur de la digitalisation au ministère du Numérique et de la Digitalisation, a mis en lumière les avantages du décret 2023-095 du 22 mars 2023 portant octroi du label «start-up» aux micro, petites et moyennes entreprises. Selon lui, ce cadre légal vise à accompagner les start-up dans leur phase de démarrage et de développement, en leur offrant un soutien technique et financier pour surmonter les défis. « Le Bénin a adopté ce cadre légal pour offrir aux start-up diverses facilités, favorisant ainsi leur croissance et leur contribution à l’innovation économique », a expliqué Hector Agbo aux jeunes entrepreneurs présents. Avant d’évoquer le dispositif opérationnel, il s’est entretenu avec les jeunes entrepreneurs sur les attributions du comité technique de labellisation qui est chargé de l’étude des dossiers de candidatures, de la Publication de la liste et de la notification des décisions. Les participants à cet after-work ont suivi une démonstration sur la manière de postuler via la plateforme des services publics. Ils se sont déclarés désormais prêts à candidater. Elodie Akotossodé, responsable d’une structure d’accompagnement pour start-up, a salué cette initiative de l’Asin qui vise à guider les jeunes entreprises à postuler efficacement. « Il est essentiel pour nous de comprendre les conditions nécessaires à la labellisation, afin de pouvoir mieux accompagner les start-up et leur fournir toutes les informations sur le processus, qui peut être effectué en moins de 20 minutes en ligne », a-t-elle confié.