La Nation Bénin...
Les élus consulaires de la Chambre des métiers de
l’Artisanat du Bénin sont réunis depuis hier, mardi 3 octobre, en session
ordinaire à Cotonou. Pendant deux jours, ils vont non seulement étudier et
valider le budget 2024 de leur institution mais aussi réfléchir à impacter
qualitativement la vie des artisans et des entreprises artisanales au Bénin.
La deuxième session ordinaire de l'assemblée consulaire de
la Chambre des métiers de l’Artisanat du Bénin s’est ouverte hier mardi 3
octobre à Cotonou.
Au lancement des travaux, Imorou Soufiyanou, président de
la Chambre des métiers de l’Artisanat du Bénin (Cma-Bénin) s’est réjoui de la
mobilisation des acteurs à cette rencontre qui est l’occasion d'envoyer un
signal fort à l'ensemble des mandants, qui ne doivent plus douter de la
capacité de la Cma-Bénin à agir pour impacter qualitativement la vie des
artisans et des entreprises artisanales. « C'est une session d'assurance
et de réassurance du monde artisan pour montrer que la Cma-Bénin n'est ni dans
l'immobilisme ni dans la bureaucratie, encore moins prisonnière de la
jouissance du prestige », a-t-il déclaré. Pour lui, si les douze premiers mois
de son mandat ont été consacrés à la mise en place des bases d’une institution
consulaire performante au service de l'artisan, le moment est venu de déployer
des actions fortes afin que les artisans et les entreprises artisanales soient
directement impactés.
Heureux que le budget prévisionnel 2024 de l’institution
s’est accru, passant à 1 200 000 000 F Cfa, Imorou Soufiyanou a invité les
élus à l’esprit d’entraide et de collaboration lors de son étude et de son
adoption. « Nous devons être actifs
tout au long des travaux, en veillant à ce que nos délibérations au terme des
deux jours, soient le reflet des besoins et des aspirations les plus profondes
des artisanes et artisans », a-t-il poursuivi. C’est le lieu pour lui de
témoigner sa gratitude au gouvernement qui a mis en place cette assemblée
consulaire, un produit des réformes du président Patrice Talon. Portant la voix
du ministre des petites et moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi,
Marcel Orou Fico, a exprimé sa fierté d’ouvrir cette session qui est devenue
une tradition depuis la mise en place de la chambre consulaire. Conscient de
l’importance de cette rencontre, il a convié les acteurs à analyser le chemin
parcouru afin de prendre des mesures correctives, en vue d’améliorer les
conditions de vie et de travail des artisans sur toute l’étendue du territoire
national. « La Chambre des métiers de l’artisanat a besoin d'être
connue ; c’est pourquoi vous devez travailler à faire adhérer l’ensemble
des artisans et les entreprises artisanales », a-t-il ajouté. Marcel Orou
Fico a invité les participants à mettre les intérêts particuliers de côté pour
bâtir un monde artisan fort, au service du développement du Bénin.
Les élus consulaires appelés à travailler pour faire adhérer l’ensemble des artisans et les entreprises artisanales