La Nation Bénin...

Dans le cadre de la célébration de la trente-sixième édition de la Journée internationale de la paix, l’Ong Brahma Kumaris a organisé, ce jeudi 21 septembre à Cotonou, une séance de réflexion sur le thème « Ensemble pour la paix : Respect, dignité et sécurité pour tous ». Il est question de changer de pensée pour freiner les guerres dans le monde.
La paix souhaitée par le monde est fragilisée par des guerres et violences de tous genres. Ainsi, l’on assiste perplexe aux affres des armes de destruction massive, à la débâcle écologique, aux inégalités criardes et à des sociétés autoritaires. La guerre est destructrice, non seulement des êtres humains, mais aussi de l’environnement. « Il nous faut apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous périrons ensemble comme des imbéciles », préconisait Martin Luther King. Il s’agira de contribuer, individuellement et collectivement, à promouvoir une communauté mondiale fondée sur des moyens démocratiques, justes, écologiques et pacifiques.
Face à cette situation, la sœur Vinadevii, représentante résidente de l’Ong Brahma Kumaris au Bénin, déclare que ces peines ne peuvent se produire en dehors de la pensée de l’homme. Si l’homme arrive à changer le comportement qui l’amène à commettre ces peines, il peut toujours les changer à partir de son intérieur ou par la pensée. Avec des pensées positives, des pensées d’amour, le monde va changer très vite. « Notre sécurité commence par la pensée qu’on génère », ajoute-t-elle. Ainsi nous devons vérifier et contrôler nos pensées vis-à-vis de nous-mêmes et vis-à-vis des autres. Car, en disant de mauvaises choses, on se jette des malédictions qui s’imposent à nous.
C’est pourquoi, dit-elle, chaque année, l’Ong soutient l’initiative de l’Onu qui consacre le 21 septembre Journée internationale de la paix dans le monde. Chacun de nous doit méditer, car la méditation repose sur l’attention accordée aux pensées afin d’explorer et de comprendre notre univers intérieur. Elle est considérée comme le processus vital et naturel de l’être, exhorte Sœur Vinadevii. Elle enseigne que l’éducation spirituelle de chaque individu est la condition sine qua non à la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde. Pour elle, tous les êtres humains doivent manifester leur monde intérieur qui commande le monde extérieur. Si chacun pense positivement la paix, elle règnera dans le monde, estime-t-elle. Car, poursuit-elle, la pensée permet d’être de meilleurs citoyens dans le monde.
Vincent Jacques Houngbadji, un étudiant en méditation, explique, pour sa part, que cette année, la Journée internationale de la paix met en évidence l’engagement et la mobilisation d’individus issus des quatre coins du monde en faveur des réfugiés et des migrants.
L’objectif de l’Ong est de mettre en lumière, comme dans le monde, les bénéfices mutuels de la migration mais aussi d’aborder les craintes et les questions qui surgissent au sein des communautés d’accueil. Les jeunes joueront un rôle central dans ces manifestations. Ils pourront, par exemple, se porter volontaires pour rendre service dans leurs communautés ou témoigner leur amitié à d’autres jeunes réfugiés ou migrants dans leur classe ou leur voisinage.
« Sans paix intérieure, la paix extérieure est impossible. Si notre esprit n’est pas en paix, nous ne sommes pas heureux, même lorsque les conditions extérieures sont excellentes. Mais si par contre, notre esprit est en paix, nous sommes heureux, même lorsque les conditions extérieures sont mauvaises », se convainc Sœur Vinadevii.