La Nation Bénin...
Dans
la commune de Pèrèrè, département du Borgou, où l’épidémie de la peste porcine
africaine s'est fait signaler en juillet dernier, il y a une certaine accalmie
qui règne. Cela, bien que le danger ne soit pas encore loin.
L’épidémie
de la peste porcine africaine s’est fait signaler à Pèrèrè, dans le département
du Borgou. A voir comment est-ce que le mal a été rapidement circonscrit, il y
aura eu plus de peur que de mal.
Le
premier cas, informe le chef du Service réglementation et contrôle à la
direction départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du
Borgou, Mama Amadou Moumouni, a été détecté, mardi 9 juillet à Soubanon, une
localité proche de Pèrèrè centre. « C’est dans deux élevages que les premiers
cas ont été enregistrés. Aussitôt, nous avons commencé par prendre les
dispositions qui s’imposent au foyer afin de circonscrire le mal », a-t-il expliqué.
« Malgré nos efforts, il a continué par se propager. Il y a eu apparition de
nouveaux foyers dans la commune, l’un à Guinagourou et l’autre à Gninsy, jeudi
25 juillet dernier. En se propageant, un autre foyer s’est manifesté dans une
localité de Nikki », poursuit-il.
Pour
l’instant, on ignore l’origine de cette épidémie qui a déjà occasionné
d’importantes pertes dans les élevages. On estime ces pertes à plus de 200
bêtes mortes ou abattues.
Toutefois,
les nouvelles sont de plus en plus rassurantes. Selon le chef du Service
réglementation et contrôle à la direction départementale de l’Agriculture, de
l’Elevage et de la Pêche du Borgou, la situation est désormais sous contrôle.
En
effet, le dernier cas enregistré remonte au samedi 17 août dernier. « Nous
n’avons plus reçu de notification de cas depuis dimanche 18 août dernier. Sur
le terrain, la situation est stable. Tout porte à croire qu’elle est en train
d’être maîtrisée », se réjouit-il.
N’empêche
que dans les localités touchées et leurs environs, le commerce du porc et la
consommation de sa viande restent pour l’heure interdits. Les mesures y
afférentes ne sont pas encore levées par les autorités compétentes. Malgré
l’accalmie constatée sur le terrain, le maître mot demeure le maintien de la garde.
Sale
temps donc pour les acteurs de la filière porcine qui résident au niveau de ces
localités. Cette situation n’est pas sans leur occasionner d’énormes dommages