« Il était de bon ton que nous regroupions tous ceux qui ont été membres et qui ont contribué à ce succès pour partager les résultats, mais aussi pour manifester notre sentiment de satisfaction de leurs œuvres qui ont permis d'engranger ces résultats qui sont très élogieux ». Ousmane Ouédraogo, chef du programme dénommé Approche communale pour le marché agricole, et Clément Edah, représentant le Royaume des Pays-Bas, partenaire technique et financier, ont tenu à saluer, vendredi dernier, les efforts de la trentaine de membres du Comité de suivi de la phase 2 d’Acma. Les résultats positifs constructifs de la notoriété d’Acma 2, retient le chef du programme, n’ont été possibles que grâce à l’action et à la pertinence des décisions prises par le comité de suivi ayant assuré conjointement avec le comité de pilotage, la supervision des interventions du programme. Les diligences respectives de chacun des deux organes, se félicite Ousmane Ouédraogo, rendent Acma victime de ses succès. Ce postulat conforté par la mise en place d’une troisième phase pour le programme, au dire du chargé du programme, souligne des faits réels et des niveaux de performances atteints dont la contribution du comité de suivi n’est pas des moindres. Ousmane Ouédraogo relève, outre l’ambiance « bon enfant » qui caractérisait le déroulement de chacune des sessions biannuelles dudit comité, « les nombreuses critiques constructives » que suscitait chaque fois la présentation des résultats du programme mais, surtout des propositions d’amélioration et des recommandations, qui fournissaient à l’équipe de mise en œuvre une base objective d’analyse et d’orientation pour le développement des plans d’action. Le Centre international pour le développement des engrais (Ifdc) est depuis 2017 en charge de la mise œuvre du programme Acma 2 en consortium avec Care international Bénin-Togo et l’Institut royal des Tropiques (Kit).
Pour le partenaire technique et financier, le Royaume des Pays-Bas, qui en autorisant Acma phase 3, approuve de facto les précédents résultats, discuter des leçons apprises dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 et faire le point des recommandations visent, avant tout, à encore aller un peu plus de l'avant. « Cette dernière session va toujours faire comme les autres, et mieux dans le sens de repérer encore ce qui reste à prendre en compte comme mesures et leçons apprises », a souligné Clément Edah, le représentant du Royaume des Pays-Bas. Lesquelles leçons, dit-il, pourraient bénéficier à la 3e phase du projet pour se mettre dans cet esprit d'amélioration continue pour des résultats encore meilleurs.
---------------------- Quelques résultats du programme --------------------
Visant l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales des départements de l’Ouémé, du Plateau, du Zou et des Collines, Acma2 a impacté plus de 300 organisations d'acteurs, des coopératives et des faîtières qui ont été restructurées au sein de 65 pôles d'entreprises agricoles mis en place. Des organisations qui fonctionnent désormais avec une gouvernance plus vertueuse que par le passé. Dans le fond, le programme a touché 93 500 acteurs économiques dont 56 % de femmes et 20 % de jeunes qui ont vu accroître leurs revenus et/ou leurs rendements. Il a permis, à en croire le chargé du programme, d'octoyer 4 milliards francs Cfa de crédit pour financer des activités de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles. Egalement, quelque 28 infrastructures sociocommunautaires ont été érigées dans les 19 communes bénéficiaires du programme.
En vue de mieux accompagner les acteurs des sept filières agricoles concernées par le programme, il y a eu la promotion des solutions des techniques de l’information et de la communication. Ceci en plus du développement de l’esprit entrepreneurial, de la facilitation de l'accès au crédit, du développement et de la gestion des systèmes de suivi-évaluation.