La Nation Bénin...
Le tout nouveau directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Coovi Célestin Ahonon était face à la presse dans l’après-midi d’hier lundi 23 février. C’était pour faire le point de ses 100 jours à la tête de l’institution avant d’annoncer des perspectives heureuses pour cette structure.
14 novembre 2014-22 février 2015, cela fait 100 jours que Coovi Célestin Ahonon a pris les rênes de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Pour que cette date ne passe hier pas inaperçue, il a rencontré la presse hier pour faire le point des activités menées pendant ces 100 jours.
Après avoir dit sa gratitude au président de la République et à son ministre de tutelle qui lui ont fait confiance en le plaçant à la tête d’une institution aussi importante dans le développement du pays, Coovi Célestin Ahonon a d’abord rappelé les difficultés que traversait la caisse lorsqu’il a été nommé directeur général. «Il a fallu l’intervention répétée de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES) dont le travail a permis la résolution de la crise qui a été parachevée au cours de la 21è assemblée extraordinaire du Conseil des ministres de tutelle de la prévoyance sociale des 22 Etats membres de la CIPRES», a-t-il indiqué.
Entre autres actions, il a ajouté qu’il a dû mettre les bouchées doubles afin de faire bénéficier les agents de la Caisse et au grand bonheur des assurés sociaux, des instruments stratégiques de travail tel que le Plan de travail annuel (PTA) 2015 et le budget exercice 2015. «Ceci à l’avantage de mettre en exécution et de façon accélérée les différentes réformes à la CNSS» a dit le nouveau directeur général qui a évoqué également le renforcement des ressources disponibles mais en quantité réduite.
«105 agents ont été recrutés dans une première vague et une quarantaine est en attente de recrutement pour le même statut» a-t-il indiqué.
Coovi Célestin Ahonon a ajouté qu’il a également fait des tournées dans les directions régionales et structures sous tutelle pour s’enquérir des conditions de travail des agents. Ce qui lui a permis, dit-il, de constater qu’il y a encore beaucoup à faire. « Les échanges ont permis de prendre la mesure des attentes tant au niveau des pensionnaires, des allocataires, des rentiers et du personnel de l’administration locale », a-t-il souligné.
Le directeur général de la CNSS a précisé que pour faire face aux enjeux, il entend conformer la CNSS aux exigences qu’impose la modernisation. A cet effet, il parle de la numérisation de toutes les déclarations en collaboration avec le guichet unique de formalisation des entreprises et la mise en place d’un dispositif permettant le paiement électronique des pensions et des allocations familiales. Ce qui passe par l’établissement des cartes de paiement électronique. Pour y arriver, Coovi Célestin Ahonon précise que l’interconnexion de la direction générale avec ses agences régionales s’avère nécessaire. Pour lui, l’aboutissement des réformes passe par l’engagement de chacun à rénover les infrastructures adéquates.
Le directeur général de la CNSS estime que ses objectifs, du moins ceux de la CNSS se traduisent à travers la vision qui est de servir des prestations en temps réel et assez réduit grâce à un système répondant aux normes actuelles. « Cela suppose également que la CNSS doit étendre sa couverture particulièrement aux travailleurs du secteur informel ou à ceux des professions libérales », a conclu Coovi Célestin Ahonon.