La Nation Bénin...
Sa majesté Sinagonrigui Kpé Sourou, roi de Ouassa-Péhunco, a été accueillie en grande pompe par sa population après plus de quatre mois passés à Natitingou suite aux malheureux incidents intervenus dans sa commune.
Trompettes et tambours sacrés ont retenti samedi 21 février dernier à l’entrée de la commune de Ouassa-Pehunco pour marquer le retour de Sa majesté Sinagonrigui Kpé Sourou. Après plus de quatre mois d’absence de sa cour royale dévastée lors des malheureux incidents du 14 octobre 2014, il a signé son retour sous les ovations nourries d’une impressionnante foule. La cavalerie n’ayant également pas été du reste.
Accompagné pour la circonstance du délégué de la cour impériale de Nikki, de l’honorable Tassou Dassirou, d’El Hadj Alassane Yaro, Tassou Yérima et de plusieurs autres dignitaires de la cour royale de Péhunco, le roi a reçu tous les honneurs dus à son rang.
De l’entrée de la ville aux lieux sacrés, les populations ont battu le macadam sur des dizaines de kilomètres, toutes enthousiastes.
Et c’est dans cette ferveur que la délégation du roi a été accueillie par des prières traditionnelles et religieuses en présence du Baparapé central de Péhunco (chef de terre) accompagné de plusieurs chefs religieux. A la suite de cette cérémonie d’usage, cap a été mis sur les lieux des tombeaux sacrés où le roi s’est prosterné et a prié pour le retour définitif au calme dans la commune afin que plus jamais, elle n’enregistre de pareils troubles.
Des incidents qui ont fait beaucoup de victimes dans les rangs des opérateurs économiques par la destruction massive de leurs biens. Sa compassion leur a été, par ailleurs, exprimée. Il a prié les mânes des ancêtres pour que la commune de Péhunco retrouve sa réputation de ville d’hospitalité et de grand centre commercial. Des prières que réitère à sa suite l’iman. Ce dernier a imploré Allah pour que s’établissent l’union et la concorde entre les fils de la localité.
En attendant la reconstruction de son palais, le roi n’acceptait plus l’exil auquel il a été contraint à la suite des incidents. Pour lui il n’était plus question de ne pas avoir à assumer ses prérogatives loin de la terre de ses aïeux.