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Audition des conseils communaux non installés par la Cour suprême: Probable élection des maires de Natitingou, Kérou, Cobly et Pehunco

Société
Par   Eklou, le 17 août 2015 à 04h28

Convoqués par la Cour suprême ce lundi, les conseils communaux des départements de l’Atacora-Donga qui n’ont pas pu être installés par le fait de différends ou de tensions seront auditionnés à partir de ce lundi 17 août par l’institution pour une éventuelle sortie de crise.

Natitingou, Ouassa-Pehunco, Kérou et Cobly sont les quatre communes de l’Atacora-Donga à n’avoir pas connu l’installation de leurs conseils communaux et l’élection des maires devant présider à leurs destinées. Si conformément au calendrier établi par l’autorité de tutelle, ces conseils devraient être installés du lundi 27 au jeudi 30 juillet dernier, force est de remarquer qu’ils ne l’ont pas été faute d’entente. Le soin devant revenir à la Cour suprême de les installer après ces échecs, leur convocation ce jour tient de cette prérogative. Sauf que beaucoup s’attendaient à voir l’institution prendre ses quartiers dans les communes concernées.

Fortement marquées par des tensions et conflits politiques divers, ces quatre communes sur les treize que comptent les départements de l’Atacora et de la Donga n’ont pas connu l’installation de leurs conseils et l’élection de leurs maires respectifs dans les délais prévus par la loi. La Cour suprême, juge du contentieux dans le cas de ces élections, saisira sans doute le cadre de ces auditions pour fixer chacune des parties sur les tenants et aboutissants de cette crise née au lendemain des élections communales et locales. Une convocation qui n’exclut pas l’élection des nouveaux maires à Porto-Novo, siège de l’institution, sous l’égide du président.
Il est à rappeler que dans ces communes où la tension a été vive, les esprits n’ont pas pu accorder les violons pour permettre à l’autorité de tutelle de procéder à l’installation desdits conseils communaux. Si dans certaines communes ce sont diverses tendances qui s’opposent pour le contrôle de la mairie, dans d’autres c’est une guerre fratricide entre les élus de la même alliance majoritaire qui nourrit les différends.