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Drame à Malanville: Un homme tire sur un marabout soupçonné d’être l’amant de sa femme

Société
Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 13 févr. 2019 à 06h40

La ville de Malanville a enregistré hier, mardi 12 février, un évènement peu ordinaire. Avec une arme de fabrication artisanale, un homme tire à bout portant sur un marabout et un motocycliste qui le conduisait. La Police républicaine a réussi à l’appréhender, alors que ses victimes ont été admises à l’hôpital de zone pour des soins intensifs.

Le calme qui régnait à Malanville, hier mardi 12 février aux environs de 6 h 30, a été perturbé par des coups de feu. A l’arrivée, il n’y a pas de pertes en vie humaine, mais deux personnes blessées. Admises à l’hôpital de zone de la ville, elles suivent des soins intensifs. Pendant ce temps, leur agresseur âgé de 45 ans sur lequel le commissaire de police Thomas Hessou et ses éléments ont mis la main, alors qu’il tentait de traverser la frontière à la hauteur du pont entre le Bénin et le Niger, attend d’être présenté au procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kandi.
En effet, soupçonnant le marabout d’être l’amant de son épouse à Tassi Zénon, un quartier de Malanville centre, Assane Issa n’a pas hésité à tirer à bout portant, au moyen d’un pistolet de fabrication artisanale sur lui, pour se venger. Répondant au nom d’Alfa Yacouba Yaya, le maître coranique et son conducteur Youssoufou Alfa Zazi, cultivateur domicilié à Tassi Tédji, tous les deux de nationalité nigérienne et ayant la cinquantaine environ, se rendaient à moto au quartier Boulanga pour prendre un bus de transport en commun. Une fois arrivé à leur niveau, alors qu’il les poursuivait,
Assane Issa a commencé par tirer sur le marabout. Malgré l’intervention de celui qui l’a remorqué, il reçut trois coups de feu dans l’abdomen et la cuisse. Dans sa tentative de le sauver, Youssoufou Alfa Aziz a, quant à lui, été grièvement blessé à la tête.
Informé, le maire de Malanville, Inoussa Dandakoè, s’est aussitôt rendu à l’hôpital. C’est pour exprimer la compassion des membres du Conseil communal aux victimes et à leurs proches. Il était également au commissariat pour rencontrer le commissaire et l’agresseur