Festival du livre béninois de jeunesse: La lecture au cœur de l’éducation des enfants et jeunes

Le Salon du livre béninois de jeunesse rassemble des centaines de jeunes à Cotonou, ainsi que dans d’autres villes du Bénin. « Assister à cette joie exprimée par les enfants autour du livre, de cet événement littéraire, j’en suis enthousiasmé. La lecture d’un livre peut changer le destin d’un enfant », fait savoir Dieudonné Gnammankou, président de l’Association professionnelle des éditeurs du livre du Bénin, au regard de la participation active des enfants, lors du lancement officiel du Salon ce 13 décembre, à la bibliothèque Bénin Excellence à Godomey.

A en croire Béatrice Lalinon Gbado, écrivaine jeunesse et fondatrice des éditions Ruisseaux d’Afrique, le Festival du livre béninois de jeunesse a pour objectif de réunir le maximum possible de livres jeunesse publiés au Bénin ou dans la sous-région afin de mettre les enfants en contact avec cette documentation. « Ce sont des livres pour enfants et jeunes. Donc, nous faisons attention aux messages qui y sont véhiculés, aux sujets choisis. Il s’agit de contes, de documentaires, de poésie, parfois de magazine, ou d’une revue. Tout pour aider la cible à s’intéresser à la lecture et à évoluer dans le monde du livre », a indiqué Béatrice Lalinon Gbado. Le but est de promouvoir auprès des enfants et des jeunes le goût de la lecture, en les familiarisant avec les livres. Les écoles primaires publiques et privées, les collèges d’enseignement secondaire publics et privés, les étudiants, les éditeurs, les libraires sont associés à l’initiative afin de toucher le plus grand nombre de lecteurs potentiels.

« La culture générale n’a pas de prix. Le livre ne doit plus être au second rang de nos priorités. Un enfant bien éduqué est un intellectuel qu’on gagne. Leur donner le goût de la lecture dès l’enfance permet de replacer le livre au cœur de l’éducation de la jeunesse. Cela évite à ces enfants d’être devant la télé, de jouer avec le smartphone de leurs parents, et leur permet de s’occuper à renforcer leur culture », a déclaré Faïssol Gnonlonfoun, directeur du Cinéma et des arts vivants de l’Agence de développement des arts et de la culture.