La Nation Bénin...
Des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, en poste dans le département du Mono, s’étaient donné rendez-vous, ce lundi 19 mars au Collège d’enseignement général 1 de Lokossa, pour tenir une assemblée générale. Mais contre toute attente, la porte de l’établissement leur a été fermée au nez. Enseignants et apprenants qui affluaient de toutes parts, seront également tenus en respect, jusqu’à la fin de la matinée par un cordon d’agents de la Police républicaine.
Las d’attendre, les militants venus assister à l’assemblée générale n’ont pas eu d’autre choix que de rebrousser chemin. Leurs responsables syndicaux, quant à eux, ont tenté de forcer la marche, mais en vain. Après un temps de conciliabules entre dirigeants syndicaux et ensuite entre ceux-ci et les responsables en charge de la sécurité conduit par le directeur départemental de la Police républicaine, la rencontre sera annulée. Et bien que ce constat d’échec n’ait fait l’objet d’aucune annonce, le reste de la foule s’est retiré, progressivement. Les forces de l’ordre et leurs véhicules sont devenus prépondérants sur la voie pavée passant devant l’établissement et la cathédrale Saint Pierre-Claver de la ville.
« Je fais porter le chapeau de l’obstruction à notre assemblée syndicale au directeur départemental en charge de l’Enseignement secondaire et au directeur du Ceg 1 Lokossa. C’est inadmissible ! », s’emporte François Kpohouégbé, porte-parole des Organisations syndicales de l’éducation en lutte dans le département du Mono. Avec ses pairs, ils n’envisagent pas de baisser les bras. « Nous reviendrons tenir l’assemblée générale ici même au Ceg 1 Lokossa », a-t-il juré.
Il faut dire qu’entretemps, des apprenants se sont rués vers la mairie avant de revenir au Ceg 1 Lokossa.