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Insécurité à Parakou: Un policier tué lors d’une patrouille

Société
Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 10 oct. 2018 à 07h00

A Parakou, la Police républicaine est éprouvée depuis hier mardi 9 octobre. L’un de ses agents a été poignardé au cours d’une patrouille par un malfrat.

Depuis hier, mardi 9 octobre, la ville de Parakou est sous le choc. Un de ses policiers, Bernard Mohamed Chabi, dans l’exercice de ses fonctions, a été poignardé par un hors-la-loi qu’il pourchassait avec ses collègues, au cours d’une patrouille dans la nuit du lundi au mardi dernier. Le drame s’est produit au quartier Gbira dans le 3e troisième arrondissement. Transporté aux urgences du Centre hospitalier départemental (CHD) du Borgou, il a, informe la hiérarchie policière, rendu l’âme hier, mardi 9 octobre, un peu avant la mi-journée. 

En mission, les agents de la police sont confrontés à d’énormes risques. Drôle de destin et cruelle fin donc pour ce jeune policier qui vient d’être nouvellement affecté à Parakou. En effet, effectuant une patrouille nocturne, des policiers ont aperçu deux motocyclistes dont l’un tractait l’autre, aux environs de 2h30 à Gbira, un quartier de Parakou. Surpris, les deux individus ont abandonné la moto en panne. Ils ont préféré s’enfuir, se remorquant sur celle dont le moteur tournait.
Selon les informations, c’est un conducteur de taxi-moto qui signala leur cachette aux policiers qui se préparaient à embarquer l’engin qu’ils ont abandonné. Ils se sont alors mis à leur poursuite. A un moment donné, informe la même source, la voie n’était plus praticable. Cette situation obligea les deux divorcés sociaux à renoncer à leur moto, puis à prendre des directions opposées pour s’échapper.
Dans cette course-poursuite, le policier se fera alors poignarder, en tentant de maîtriser l’un des fuyards. Entre temps, l’arrivée d’un renfort a permis de cueillir l’autre malfrat. Affectée par ce drame, la hiérarchie policière, se fendant d’un communiqué, promet une forte récompense à toute personne qui contribuerait à l’arrestation de l’assassin, toujours en cavale.