La Nation Bénin...
Au
nom du gouvernement béninois, la direction de l'Etat civil (Dec), a commémoré
en différé, mardi 17 septembre dernier, la deuxième édition de la Journée
internationale de l'identité. Organisées avec l'appui financier du projet
Wuri-Bénin, sous le thème « Célébrer le droit à être visible », les
manifestations officielles ont eu pour cadre la mairie de Zogbodomey.
C’est
un Bénin fier d’avoir facilité l’accès à l’identité à ses citoyens à travers la
modernisation de la gestion de son état civil y compris l’environnement
juridique, qui a tenu à célébrer une nouvelle fois la Journée internationale de
l'identité. Organisée au nom du gouvernement par les animateurs majeurs de
l’écosystème d’identification au Bénin que sont la direction de l'Etat civil
(Dec), l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) et le projet
Wuri-Benin à travers lequel la Banque mondiale finance les opérations, la
célébration en différé, pour la deuxième année consécutive, marque l’adhésion
du pays à la campagne de reconnaissance de ladite journée mais aussi constitue
une opportunité pour évaluer les avancées.
En
effet, à la mairie de Zogbodomey, département du Zou, qui a abrité les
manifestations officielles, il a été question de « la belle
anticipation » opérée au Bénin à la faveur de la loi numéro 2017-08 du 19
juin 2017 portant identification des personnes physiques en République du
Bénin. Cadre ayant permis au pays de « se doter d’un fichier national
centralisé et informatisé de l’identité de l’ensemble des ressortissants et
résidents à partir des informations nominatives, personnelles et biométriques à
même de faciliter leur identification ». Par la suite, grâce à l’appui de
la Banque mondiale, chaque citoyen bénéficie gratuitement et ce depuis
plusieurs mois de la preuve de son existence au registre national des personnes
physiques à travers le certificat Npi/fid.
Au
nom des populations et des communautés de Zogbodomey en particulier, le maire
David Towèdjè a salué le progrès du Bénin en si peu de temps en matière de
gestion de l’état civil.
Pour
Abdon Marius Mikpon'aï, représentant du ministre de l'Intérieur et de la
Sécurité publique (Misp), « La question de l'identité se trouve au cœur de
l'existence de tout être humain ». Puisque, dit-il, il est difficile de
faire valoir son droit sans identité. Le droit à l'identité, insiste-t-il,
constitue le premier des droits, celui qui permet d'accéder à tous les autres.
Il sera appuyé par Xavier Hounlidji, délégué départemental pour
l'identification des personnes (Ddip) du Zou, représentant de l’Anip. Ce
dernier estime qu’un système d’état civil fiable et bien organisé est le socle
de l’exercice, par les citoyens, de leurs droits fondamentaux et, plus
spécifiquement un prérequis pour que les citoyens puissent jouir pleinement,
dans le cadre de l’Etat de droit, de leurs droits civils et politiques.
Le
choix de Zogbodomey, commune hôte, a permis, en marge de la sensibilisation à
l’importance de l’identité, de délivrer aux personnes retardataires leurs
cartes « C’est moi »■