La Nation Bénin...
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur (MAEIAFBE), Saliou Akadiri et son homologue de la Santé, Pascal Dossou Togbé, ont procédé hier, jeudi 13 août, au lancement officiel du Hadj 2015. Au cours de la cérémonie, ils ont insisté sur les mesures idoines à prendre par le Comité d’organisation du Hadj en vue de sa réussite. C’était au MAEIAFBE.
Point de départ de la phase pratique de l’édition 2015 du pèlerinage musulman en Arabie Saoudite. La cérémonie consacrant le lancement de l’opération a été faite hier, par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur (MAEIAFBE), en collaboration avec son homologue de la Santé, Pascal Dossou-Togbé.
Pour le secrétaire permanent du Hadj, Zimé Abdoulaye et le secrétaire général de l’Union islamique, Faïzou Adégbola, le pèlerinage en ‘’terre saoudite’’ est un devoir de haute portée pour la communauté musulmane. Il constitue le 5è pilier de l’Islam et revêt un caractère sacré pour les musulmans. C’est pour cette raison que le Conseil national de coordination du Hadj (CONACO), à travers la voix de son président, Ouro-Djéri Amidou, a décerné un satisfecit au gouvernement pour son implication dans ladite opération.
Laquelle opération ne saurait totalement être une réussite que lorsque toutes les mesures idoines seront respectées par les pèlerins, mais aussi et surtout par le Comité d’organisation qui a un rôle majeur à jouer au Bénin et en Terre sainte en Arabie Saoudite.
Sur ce point, le ministre de la Santé, Pascal Dossou-Togbé, a insisté sur les précautions à prendre par les pèlerins pour s’assurer d’une bonne santé pendant leur séjour à la Mecque. «Nous sommes à une phase où chacun mesure la portée de la santé. Certains auraient voulu être à votre place, mais pour des raisons liées à leur santé, ils en sont écartés», dit-il, expliquant que chaque pèlerin est responsable de sa santé. En termes de règles à observer, il a souligné les mesures préventives et curatives. Le ministre de la Santé a surtout mis l’accent sur les mesures d’hygiènes alimentaire, corporelle, vestimentaire et sanitaire à prendre en compte par chaque pèlerin.
Des directives, les convoyeurs en ont également reçu du ministre en charge des Affaires étrangères, Saliou Akadiri. Ils les a surtout mis devant leurs responsabilités. Pour lui, le Comité d’organisation du Hadj doit placer l’intérêt supérieur de la religion au-dessus de ses intérêts personnels. Il lui revient, selon le ministre, de jouer efficacement sa partition en vue de faire accroître le nombre de pèlerins les années à venir. «Vous êtes investis d’une mission républicaine, ne cherchez pas à vous servir d’abord. Vous devez faire en sorte que les participants aient envie de rééditer l’expérience», a-t-il indiqué.
A l’en croire, les modalités d’établissement des passeports, de délivrance des visas et des frais de transport sont déjà clairement définies. Il serait donc hors de question que les convoyeurs abusent des pèlerins, a-t-il averti. Il en a profité pour remercier le gouvernement pour son soutien à la réussite de l’opération.
La première vague de pèlerins est attendue en Arabie Saoudite pour le début du mois de septembre prochain.