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Lutte contre le grand banditisme: Deux braqueurs repris de justice neutralisés à Ouassa-Péhunco

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La police s’est montrée très active dans la nuit du jeudi 11 avril. Sur information, elle a réussi à éliminer deux des quatre braqueurs qui ont ouvert le feu à l’aide d’une arme de fabrication artisanale sur une équipe de patrouille à Gnémasson dans la commune de Ouassa-Péhunco.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 16 avr. 2024 à 05h02 Durée 4 min.
#Lutte contre le grand banditisme
Dans leur stratégie de lutte contre le grand banditisme, les éléments du commissariat de Gnémasson dans la commune de Ouassa-Péhunco ont neutralisé deux des quatre braqueurs ayant ouvert le feu sur une équipe de surveillance nocturne. C'était dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 avril aux environs de trois heures du matin. Les malfrats ont réussi un braquage dans la commune de Kérou, au cours duquel ils ont emporté une moto de marque Haojue. Les quatre se sont remorqués deux à deux sur des motocyclettes pour traverser Gnémasson sur la route conduisant vers le cimetière musulman. À la vue de l’équipe de surveillance nocturne, ils ont pris la fuite. Objet d’une course-poursuite aux fins d’être interpellés, ils ont fait usage de leur fusil de fabrication artisanale, abandonnant les deux motos, après avoir essuyé des coups de feu. Dans sa riposte, l’équipe du commissaire Alphonse Assogbaga a réussi à neutraliser deux des quatre braqueurs, renseigne une source policière. Une riposte qui a été fatale aux nommés M. G. et Y. Y. , tous des repris de justice, sans profession et âgés respectivement de 27 et 23 ans. Après les constats au petit matin, les populations sorties massivement regarder les corps sans vie de ces individus se sont rendu compte qu’ils font partie d’une bande de présumés braqueurs qui sèment la terreur dans la zone. Leurs corps ont été remis à leurs parents sur instruction du procureur de la République près le Tribunal de Natitingou. Il faut dire que les investigations sont en cours pour démanteler ce réseau de malfrats redoutables qui sèment la terreur dans la région de Kérou-Kouandé-Péhunco