La Nation Bénin...
C’est désormais la traque aux conducteurs de moto sans casque à Parakou. Après Cotonou, Porto-Novo et autres villes, la police est passée depuis hier jeudi 15 janvier à la phase de répression dans la cité de Kobourou.
Tous les usagers des vélomoteurs, des motocyclettes, des cyclomoteurs, des tricycles et des quadricycles non munis d’un habitacle, sont systématiquement interpellés et leurs engins immobilisés. «Vu que les gens n’étaient pas imbus du principe du port de casque, la sensibilisation continue », indique le commissaire Saliou Koda. S’ils reviennent tout de suite avec le casque, l’engin est retiré ; mais à la fin de l’opération, si le propriétaire ne se présente pas avec son casque, son engin est transféré directement au commissariat où il ne pourra le prendre qu’après paiement de la contravention au trésor public, explique-t-il.
Le port de casque est rendu obligatoire par décret n°72-113 du 27 avril 1972 et remis en vigueur par arrêté préfectoral dans le Borgou-Alibori à compter du 1er novembre 2012. Il s’avère une initiative salutaire, car le nombre de décès et d’invalides dus aux traumatismes crâniens suite aux accidents de route, ne cesse de grimper. Selon le Centre national de sécurité routière (CNSR), les accidents de circulation font chaque jour deux tués et 11 blessés en moyenne. Et plus vulnérables, les conducteurs de motos sont les plus touchés. Le port d’un casque protecteur conforme aux normes internationales en vigueur et surtout son attachement correct avec sa jugulaire bouclée, l’empêchant de quitter la tête du porteur en cas de chute, peut réduire considérablement la gravité des blessures à la tête et même lui éviter la mort. Avis donc aux usagers à deux roues !