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Port obligatoire de casque sur engins à deux roues: Aucune chance pour les récalcitrants !

Société
La répression entamée vendredi 1er mars dernier par les  forces de l’ordre... La répression entamée vendredi 1er mars dernier par les forces de l’ordre...

La mesure de port de casque obligatoire par les motocyclistes et leurs passagers est respectée par la majorité des usagers de la route. Les récalcitrants qui sont tombés dans les mailles de la police, sont traités conformément aux dispositions en vigueur.


Par   Isidore GOZO & Ariel GBAGUIDI, le 07 mars 2024 à 07h10 Durée 3 min.
#Port obligatoire de casque sur engins à deux roues

Casque obligatoire pour les motocyclistes et leurs passagers. Face à la répression sans merci, les conducteurs indélicats ou même naïfs n’ont que leurs yeux pour pleurer. Sur un axe routier à Cotonou, en cette matinée du mardi 5 mars, un conducteur de taxi a vu sa moto saisie pour avoir remorqué un homme qui n’a pas voulu porter le casque réservé aux clients.
Malgré le dispositif de dissuasion et de répression, les motocyclistes continuent de fouler aux pieds l’obligation de port de casque. Certains passagers de taxi-moto se croyant plus malins, ne portent le casque client qu’après avoir aperçu de loin les forces de l’ordre. Mais c’est sans compter avec la vigilance des policiers qui n’hésitent pas à les interpeller. D’autres usagers qui ont déclaré avoir oublié leur casque ou ayant porté des casques non homologués tels que les casques de chantier ou de cyclistes, n’échappent pas aussi à la sanction : une contravention de dix mille francs Cfa payable au trésor public et d’autres frais à payer au niveau de la police. Dans tous les cas, c’est le propriétaire de l’engin saisi qui ramasse les pots cassés.
« La cliente que j’avais remorquée a rejeté le casque client que je lui avais tendu, et a porté un casque de chantier qu’elle a amené de chez elle. Je lui ai dit qu’elle ne bougera pas si la police nous arrête. Malheureusement, nous avons été interpellés et la police lui a dit de poursuivre sa route et moi je suis resté… », regrette un conducteur de taxi-moto presque au bord des larmes. «J’ai remorqué un homme qui a porté le casque client que je lui avais remis. En cours de route, il m’a demandé de stationner afin qu’il puisse effectuer un appel téléphonique. Quand il a fini, j’ai oublié de vérifier s’il a porté à nouveau le casque ou pas…», témoigne un autre conducteur de taxi-moto qui a été également sanctionné. Et quand des conducteurs indélicats tentent de faire les zélés, les policiers usent de leur autorité pour les ramener sur le droit chemin.
Ainsi, la répression entamée vendredi 1er mars dernier par les forces de l’ordre, se poursuit sans complaisance. « C’est de la responsabilité du motocycliste de veiller à ce que son passager porte le casque. S’il ne veut pas porter le casque, laissez-le ! », conseille un officier aux usagers qui imputaient la faute à leurs passagers.
Dans le lot des motocyclistes interpellés, figurent aussi de rares cas d’exemption de port de casque. Il s’agit de citoyens qui, pour des raisons de santé, sont interdits de porter un casque ou un masque facial. Après un moment de chaudes explications suivies de vérifications, la police finit par les libérer.
Actuellement, sur les artères et aux carrefours, le nombre de motocyclistes sanctionnés est en baisse en comparaison à ceux interpellés aux premières heures de la répression. « Oui! Actuellement, la majorité des usagers de la voie appliquent la mesure… », confirme, hors micro, un commissaire de police.
Le port de casque par les motocyclistes et passagers est obligatoire. La mesure contribue à la protection de la vie des usagers de la route. A chacun son casque donc !