La Nation Bénin...
Gbéssoké, le Programme de filets de protection sociale productifs, fait le bonheur de milliers de personnes au Bénin à travers le soutien à l’autonomisation des ménages pauvres extrêmes, le renforcement de la protection sociale et le soutien aux victimes des chocs climatiques. Mardi 30 décembre, Rodrigue Noutaï Honkpèhédji, coordonnateur dudit programme a présenté à la presse, le chemin parcouru dans ce cadre, les acquis et les perspectives.
L’ambition du Programme de filets de protection sociale productifs Gbéssoké est noble : offrir le sourire aux couches défavorisées de la population à travers du cash et le renforcement du système de protection sociale sans discrimination aucune dans la quasi-totalité des soixante-dix-sept communes. Depuis son démarrage en 2024, ce programme, né de la vision du gouvernement, soulage les bénéficiaires, apaise des cœurs et redonne de l’espoir. Ce mardi 30 décembre, un bilan d’étape a été fait par Rodrigue Noutaï Honkpèhédji, coordonnateur dudit programme.
La première composante du programme, concerne le « renforcement du système de protection sociale productive et l'intégration des services offerts. » « Il est essentiellement attendu de la mise en œuvre du premier axe, la construction et la réhabilitation des Guichets uniques de protection sociale (Gups). Il est envisagé de réhabiliter les 85 Gups, mais également d’en construire trente-cinq nouveaux. Le nombre de Gups passera à cent vingt », explique-t-il.
La deuxième composante du programme Gbéssoké est relative à « la mise en œuvre» et au développement des activités génératrices de revenus ». Cela se manifeste par la mise en place des transferts monétaires au profit des ménages pauvres extrêmes. Ce volet vise le transfert monétaire de 10 000 F Cfa par ménage à cent cinquante mille ménages extrêmes pauvres identifiés sur toute l’étendue du territoire national. Cette somme couvre uniquement les assurances alimentaires mensuelles.
Et ce n’est pas tout. En plus de leurs dotations mensuelles, l’enveloppe des ménages identifiés sera étoffée par un montant de 50 000F Cfa au sixième mois puis au neuvième mois.
S’agissant de la troisième et dernière composante du programme Gbéssoké, le gouvernement promeut le « développement de la capacité adaptative du programme, à travers le relèvement économique». Ce pan du programme va soutenir la résilience climatique des populations cibles et les victimes des inondations. Ici, un transfert monétaire ponctuel de 200 000 fcfa est retenu par ménage, soit au total dix mille ménages.
Pour l’instant, la phase pilote du programme Gbéssoké prend en compte douze communes : Sô-Ava, Tanguiéta, Ségbana, Lokossa, Parakou, Cotonou, Ouaké, Ouèssè, Djacotomey, Pobè, Adjohoun et Zakpota.
Les processus des phases pilote et de généralisation suivent un filtre. « Après avoir reçu de l'Institut national de la statistique et du développement (Instad), la liste des ménages pauvres extrêmes au niveau des communes, nous avions fait un travail de terrain pour nettoyer et sortir de la liste des ménages, les individus décédés, mais également les ménages éteints», développe Rodrigue Noutaï Honkpèhédji.
Dans les prochains jours, cap sera mis sur l’extension du programme aux soixante-cinq communes restantes. Le Programme de filets de protection sociale productifs Gbéssoké est financé sur le budget national. De 2024 à ce jour, que de joies n’a-t-il pas apportées aux populations démunies !
Tout en brisant la pauvreté, le programme Gbéssoké bâtit l’espoir