La Nation Bénin...
Depuis
son démarrage, le Programme spécial d’insertion dans l’emploi a fait des
milliers de bénéficiaires. Des résultats qui répondent entièrement aux
ambitions du gouvernement qui l’a initié.
En
termes de création d’emplois sous le régime de Patrice Talon, président de la
République, le Programme spécial d’insertion dans l’emploi (Psie) a donné des
résultats intéressants.
Selon
une enquête menée en juin 2024, le programme a un impact significatif sur
l'employabilité et le revenu des bénéficiaires. En effet, 68,63 % des jeunes
arrivés au terme de leur contrat ont été maintenus en emploi, soit comme
salariés (55,69 %), soit comme indépendants (12,94 %). Le programme a ainsi
permis à de nombreux jeunes de stabiliser leur situation professionnelle et
d'améliorer leurs revenus.
En
effet, le programme a ouvert ses portes à un large éventail de jeunes diplômés
en quête d'emploi, offrant à 63 728 d'entre eux une chance de développer leurs
compétences et de construire leur avenir professionnel.
L'engagement
des entreprises béninoises a été aussi essentiel pour son succès. La
participation active de 1 668 entreprises partenaires a permis de créer des
opportunités d'emploi et de favoriser l'insertion durable des jeunes diplômés.
Le Psie a également stimulé la création d'emplois, avec 15 501 postes proposés par les entreprises partenaires. Cette dynamique a permis de répondre aux besoins du marché du travail et de favoriser l'adéquation entre l'offre et la demande.
S’agissant
toujours de performances, plus de 7 130 jeunes ont été insérés dans les
entreprises grâce au Psie, dont 30,1 % de femmes. Le programme a ainsi
contribué à réduire le chômage des jeunes et à promouvoir l'égalité des genres
dans le monde du travail. Dans cet effectif, le taux de maintien des jeunes en
position d’employés est remarquable. Ce qui témoigne de la qualité de la
formation et de l'accompagnement offerts par le programme, ainsi que de l'adéquation
des compétences acquises aux besoins des entreprises.
Continuité
Logiquement,
après la présentation des résultats de la mise en œuvre du programme sur la
période allant de juillet 2020 à décembre 2024, et compte tenu des performances
enregistrées, le Conseil des ministres du mercredi 19 février 2025 a autorisé
la poursuite en veillant à prendre des mesures correctives pour mieux relever
les défis y liés. Les assises gouvernementales hebdomadaires ont également
donné des directives pour améliorer les résultats.
En
fait, malgré les efforts du Psie, un déphasage persiste entre les demandes des
entreprises et le nombre d'allocataires insérés, ainsi que le nombre de
candidats éligibles. Cela souligne un problème d'inadéquation entre les
formations offertes et les besoins réels du marché de l'emploi. Il est crucial
de renforcer l'orientation des jeunes vers des filières porteuses et de
développer des formations professionnelles en adéquation avec les besoins des
entreprises.
Dans
le même temps, le Psie doit faire face à des défis liés à la fraude, notamment
les extorsions de fonds. Il est essentiel, selon le gouvernement, de renforcer
les mécanismes de contrôle et de transparence pour garantir l'intégrité du
programme et protéger les bénéficiaires. Des sanctions sévères seront
appliquées à l'encontre des auteurs de ces actes répréhensibles.
De même, pour optimiser l'impact du Psie, à en croire le Conseil des ministres, il est nécessaire de renforcer le suivi et l'évaluation du programme. Cela permettra d'ajuster les stratégies et de garantir une utilisation efficace des ressources.
Amegbedji Urbain