La Nation Bénin...
La représentation au Bénin de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) assure depuis hier, lundi 29 juin, une formation de cinq jours au profit de différents acteurs de la filière agricole. Celle-ci porte essentiellement sur l’utilisation de la base de données « Hortivar », avec pour finalités d’aider ces acteurs à se l’approprier et être en mesure de l’exploiter pour l’avancement des filières maraîchères au Bénin
«Hortivar est une base de données mise au point par la FAO sur les performances des variétés horticoles en relation avec les conditions agro-écologiques et les pratiques culturales dans le monde. Cette base de données sert d'outil de recherches facile et rapide d’informations sur les variétés horticoles dans le monde, une méthodologie standard sur l’enregistrement des données d’essais végétaux, une référence pour l’analyse et l’extrapolation de données, une plate-forme pour l’éducation, pour la formation dans les collèges et universités, une interface active entre scientifiques et producteurs … ». Ces explications ont été fournies hier par le secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), Martin Houndonougbo pour illustrer l’utilité de cette base de données. « Malheureusement, cet outil puissant d’acquisition et de partage d’informations et de connaissances techniques est encore peu connu des professionnels béninois du secteur de la production agricole », déplore le Représentant résident de la FAO au Bénin, Dr Tiémoko Yo. Et c’est au regard des insuffisances notées en termes de maîtrise de cet outil, que la FAO à travers le Projet de promotion de l’agriculture périurbaine (PAPU) qu’il finance, a initié depuis hier, une formation de cinq jours pour permettre à des acteurs à divers niveaux du MAEP, des universitaires et chercheurs, des représentants d’organisations professionnelles… de prendre connaissance et de se familiariser avec «Hortivar».
La cinquantaine d’impétrants retenus à cette fin est subdivisée en deux groupes. Le premier, de 25 membres est en formation jusqu’au 3 juillet prochain et à sa suite, un second du même effectif est attendu du 20 au 24 juillet prochain. « Vous aurez la lourde responsabilité après cette formation de rendre visibles sur Hortivar les données sur l’horticulture au Bénin », leur a fait savoir le secrétaire général adjoint du MAEP. Il sera donc question au cours de cette formation de les aider à développer des compétences en vue d’une bonne maîtrise et de l’utilisation de Hortivar, d’en comprendre les fonctions…
Accéder à l’information
Selon le représentant résident de la FAO au Bénin, Dr Tiémoko Yo, « l’accès à l’information a toujours été capital pour l’amélioration des savoirs dans tous les domaines et en particulier dans celui du secteur agricole ». Mieux, avec les défis actuels dudit secteur, cette quête de l’information et même sa maitrise s’avèrent capitales, tout comme l’acquisition de techniques nouvelles à même de faire progresser l’agriculture. Malheureusement, il se fait que sur ces chantiers, le Bénin est en retard. Et la FAO entend parer à cette carence, indique son représentant résident. Elle qui a prévu au titre du PAPU de contribuer au renforcement des capacités techniques des acteurs de l’horticulture et de la filière maraîchère en particulier y voit donc une aubaine, sinon une concrétisation de ses prévisions antérieures. En effet, le Bénin qui a besoin de maitriser certaines données relatives à la production des cultures maraîchères surtout en zone périurbaine gagne en faisant assimiler « ce puissant outil d’acquisition et de partage d’informations et de connaissances techniques » par les acteurs de sa filière agricole, déduira Dr Tiémoko Yo. Au cours de cette session de formation, des enseignements pratiques doublés d’une phase pratique sont prévus pour permettre aux participants de mieux s’approprier l’outil «Hortivar».