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Le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (Brmn) sous tutelle du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a convié, ce mercredi 9 août à Natitingou, les promoteurs d’unités de transformation industrielle de l’Atacora à une rencontre pour leur présenter les multiples avantages du Programme national de Restructuration et de Mise à niveau (Pnrmn).
Conduire les unités de production industrielle vers la compétitivité et l’internationalisation d’une part et pour une croissance rapide et durable de l’économie nationale d’autre part. Tel est l’objectif visé par l’Etat béninois en instituant le Programme national de Restructuration et de Mise à niveau (Pnrmn) piloté par le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (Brmn) sous tutelle du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Face aux promoteurs des petites et moyennes entreprises/ industries (Pme et Pmi) de l’Atacora, les responsables dudit programme ont présenté les opportunités qu’il offre à tous ceux qui tirent leurs revenus des activités de transformation industrielle et des Btp.
Il s’agit à travers la séance de sensibiliser les participants sur les objectifs du programme afin qu’ils puissent y adhérer pour le développement de leurs différentes unités. Selon Pablita Cogué, responsable administrative et des engagements du Brmn, les chefs d’entreprises ont tout à gagner de l’adhésion au programme qui reste, à son avis, un outil appelé à booster les unités de production pour leur contribution plus élevée à la croissance du Pib.
Des opportunités dont ne peuvent bénéficier que les entreprises légalement constituées et ayant fait preuve de plus de méthode et de rigueur dans leur gestion, souligne-t-elle, tout en invitant tous les promoteurs d’unités de transformation à formaliser leurs conditions d’exercice.
L’appui du Pnrmn, a-t-elle martelé, est soumis au respect de certains critères dont les plus importants sont : l’exercice d’une activité officielle (déclaration des salaires à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et paiement des impôts) durant les trois dernières années, l’appartenance à un secteur à fort potentiel de croissance, l’absence de situation de faillite imminente.
Des attentes
Sortir donc de l’informel pour se faire accompagner par l’Etat aux fins de se développer et se rendre compétitives, telle est l’exhortation faite par Pablita Cogué aux chefs d’entreprises au sein desquels on compte de nombreuses femmes transformatrices. Ces dernières ont d’ailleurs en majorité formulé leur souhait d’être appuyées par le programme dans leurs activités. Eprouvant de réelles difficultés à participer aux diverses foires de valorisation de leurs produits aussi bien au Bénin qu’à l’extérieur du pays et à développer tout leur potentiel faute de moyens, elles ne sont pas allées par quatre chemins pour exprimer leurs attentes. Des attentes qui devront être comblées, assure Mme Cogué, si elles venaient à adhérer au programme.
Abiba Séfou Gaba, au nom de ses homologues, a dit tout leur engagement à voir les femmes transformatrices apporter, à travers leurs activités, une part importante au Pib, pour peu que le programme les accompagne.
De son côté, Fulgence Dégbohouet, chef service technique d’une unité de transformation du riz à Natitingou, a indiqué que la rencontre lui a permis de disposer d’informations qu’il n’avait pas en tant qu’acteur du secteur industriel. Savoir que des responsables de Pme et Pmi peuvent bénéficier d’appuis de la part du Pnrmn reste une aubaine à saisir par tous.
Par ailleurs, le défi de la compétitivité des entreprises locales sur le plan régional a été évoqué par certains participants qui condamnent la facilité qu’ont les unités d’ailleurs à inonder le marché béninois de leurs produits. Une préoccupation qui n’aurait pas sa raison d’être, selon Pablita Cogué, si les unités de transformation locales tenaient également le pari de se faire valoir en dehors du Bénin