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Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB):Des lettres de mission aux directeurs techniques, pour plus d’efficience

Société
Par   LANATION, le 23 mars 2015 à 05h23

David Babalola, directeur général de la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB) et ses collaborateurs renouvellent leur engagement à plus d’efficience au service de la population. Un engagement matérialisé par la remise de lettres de mission, par lesquelles le premier rappelle aux autres, leurs responsabilités pour l’année 2015. C’était vendredi 20 mars dernier au Centre de formation aux métiers de l’Eau.

La remise des lettres de mission à la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB) a consisté en l’évaluation des contrats d’objectifs de performance de l’année 2014, pour en dégager les enseignements, en termes de réussite, mais aussi de limites. La présentation des résultats de l’évaluation révèle que, suivant les entités, le taux de réalisation des objectifs va de 64% à 100%, soit une moyenne de 82%. Ce qui atteste que des efforts sont faits et que les prestations sont globalement de bonne qualité. Ce fut alors l’occasion de procéder à un partage d’expériences, une mutualisation des bonnes pratiques ; les responsables ayant réalisé les 100% d’objectifs étant appelés à partager avec les autres, leurs secrets afin qu’ils s’en inspirent désormais pour généraliser l’optimisation des performances.
Et c’est à l’aune de ces enseignements que les contrats d’objectifs de performance, génération 2015, seront signés. Pour servir de base à l’appréciation des résultats des différents responsables techniques de la SONEB. David Babalola, soulignant l’importance de ces contrats d’objectifs, vise une amélioration de ces résultats en 2015. Aussi, pour sensibiliser ses collaborateurs à cette fin, laissera-t-il le soin à Jean-Michel Klican, directeur du Centre de formation aux métiers de l’Eau, de partager une sagesse avec l’assistance. Celui-ci racontera alors l’histoire d’un bûcheron célèbre mais vieillissant. Qui fut défié par un jeune bûcheron qui prétendait pouvoir faire mieux que lui. Au cours du concours, alors que le vieux bûcheron s’arrêtait toujours 10 minutes par heure et s’éloignait, le jeune travaillait sans relâche.

Quand, à l’arrivée, le point fut fait, le jeune avait travaillé 6h et le vieux, 5h. Et au décompte, on voyait que le vieux avait coupé plus de bûches que le jeune. Comment est-ce possible ? A l’assistance médusée, le vieux bûcheron expliqua qu’en s’arrêtant 10 min par heure et en s’éloignant, il n’allait nullement se reposer ; mais plutôt aiguiser sa hache pour être plus performant. L’enseignement dégagé, c’est qu’il faut donc savoir s’arrêter, s’évaluer ou se remettre en cause, afin d’aller plus loin.
Et c’est là le souci de la SONEB qui entend être toujours à la hauteur des attentes des populations. Ce qui l’amène à ne pas se contenter de ce qui est fait, mais à chercher à faire davantage. Cet objectif est partagé par les directeurs techniques, qui ont pris l’engagement, en signant les contrats d’objectifs 2015, de s’y employer. Ce dont se félicite le directeur général, David Babalola, confiant en la détermination de ses collaborateurs. En tout cas, le soutien de la direction générale ne leur fera pas défaut, a-t-il promis.