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Sommet sur le capital humain: Nécessité d'un cadre attractif pour des investissements dans l’éducation

Société
Mariam Chabi Talata Mariam Chabi Talata

Le Bénin fait des efforts en matière de mobilisation de ressources financières conséquentes pour un meilleur investissement dans le capital humain.  Au cours du Sommet des chefs d'Etat africains sur le capital humain, tenu les 25 et 26 juillet derniers à Dar es Salaam en Tanzanie, Mariam Chabi Talata, vice-présidente du Bénin, a évoqué la politique du gouvernement dans ce sens et appelle les Etats à travailler davantage à la mise en place d'un cadre plus attractif pour les investissements privés nationaux et internationaux en faveur de l'éducation et de la formation.


Par   Isidore GOZO, le 31 juil. 2023 à 09h07 Durée 3 min.
#capital humain
L'importance du capital humain dans le développement du continent africain n'est plus à démontrer. Face à un tableau très peu reluisant sur la question où la démographie est sans cesse croissante, il apparaît donc urgent que les décideurs aux plus hauts échelons politiques accélèrent les investissements dans le capital humain afin de poser les bases d'un continent productif pour un avenir meilleur. Le Sommet des chefs d’Etat africains, tenu les 25 et 26 juillet derniers, a été l’occasion pour près de 2 000 délégués venus d'une quarantaine de pays africains de se pencher sur la problématique.  
Placé sous le thème : « Accélérer la croissance économique de l'Afrique : Stimuler la productivité des jeunes en améliorant l'apprentissage et les compétences », ce sommet a débouché sur des engagements nationaux et des investissements urgents pour renforcer le capital humain, tout en veillant à la cohésion de l'action sur le front. 
Présente à cette rencontre de haut niveau et après avoir transmis à Samia Suluhu Hassan, présidente de la République Unie de Tanzanie et à tous les participants les chaleureuses salutations du chef de l’Etat 
Patrice Talon, Mariam Chabi Talata, vice-présidente du Bénin, affirme que l'organisation de ce Sommet offre l'opportunité aux leaders du continent de partager leurs expériences respectives et de formuler des recommandations en vue d'investir davantage dans l'éducation et la productivité de la jeunesse africaine. 
Elle fait savoir qu’en investissant dans l'éducation, la santé, les filles et les femmes ainsi que dans les innovations numériques, le continent pourra développer son capital humain et tirer profit de ce potentiel pour la réduction de la pauvreté et pour de meilleurs résultats économiques. 

Problématique cruciale
  
La problématique de l'éducation et de la productivité est cruciale. C'est pour cela que Mariam Chabi Talata a appelé à l'inscrire dans la perspective de la transformation structurelle des économies africaines pour laquelle l'industrialisation constitue une condition sine qua non. Elle a également rappelé aux participants l'ambitieuse politique d'industrialisation que met en œuvre le gouvernement du Bénin dans ce sens à travers la création de la Zone industrielle de Glo-Djigbé. 
Mariam Chabi Talata a salué les efforts des différents gouvernements et États pour l'atteinte des objectifs poursuivis par le Sommet. Mais face à, d'une part, l'ampleur des défis à relever et d'autre part le rétrécissement des marges de manœuvre budgétaires, elle demeure convaincue que la conjonction des efforts des États et des acteurs privés, combinée à l'appui d'institutions internationales telles que la Banque mondiale qui est le premier partenaire multilatéral du Bénin, constitue un facteur clé de succès sur le chemin difficile et exaltant que les Etats empruntent pour mieux répondre aux aspirations de la jeunesse africaine et contribuer au développement économique du continent.

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