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Surveillance des traumatismes au Bénin: Le projet « VIGIE TRAUMA » pour aider à la prise de décisions

Société
« VIGIE TRAUMA » permettra également de renforcer les compétences des acteurs impliqués dans le projet « VIGIE TRAUMA » permettra également de renforcer les compétences des acteurs impliqués dans le projet

Face à la problématique des traumatismes, le projet « VIGIE TRAUMA - Renforcement de la surveillance des traumatismes au Bénin pour des actions éclairées et efficaces », lancé mercredi 6 novembre dernier, à Ouidah, vient apporter des réponses scientifiques et contribuer à la décision politique. Ce projet est porté par l’Institut régional de santé publique (Irsp) et ses partenaires dont l’Académie de recherche et d'Enseignement supérieur (Ares), principal bailleur.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 07 nov. 2024 à 09h28 Durée 2 min.
#projet « VIGIE TRAUMA »

Les traumatismes, qu'ils surviennent par accident de la route, accident de travail, agressions, violences ou discriminations, sont extrêmement lourds de conséquences, avec des incapacités partielles ou permanentes, physiques mais également psychologiques. Un véritable problème de santé publique au Bénin. Ce mal peu connu et peu documenté ne facilite pas la prise de décisions. Dans ce contexte, le projet PRD2022 « VIGIE TRAUMA - Renforcement de la surveillance des traumatismes au Bénin pour des actions éclairées et efficaces», lancé mercredi dernier, vise à mettre en place un système de surveillance hospitalière des traumatismes et violences au Bénin.

« Son objectif global est de contribuer à l'élaboration des politiques de prévention adéquates, en mettant en place au Bénin un modèle intersectoriel de surveillance épidémiologique des traumas, violences, handicaps, qui soit surtout adapté aux besoins du pays », a expliqué Yolaine Glèlè-Ahanhanzo Hessou, coordonnatrice Sud du projet.

Les travaux de recherches-actions vont durer 60 mois pour un financement de 500 000 Euros, grâce à la coopération belge. Quatre résultats sont attendus au terme du projet : améliorer les capacités de surveillance des traumas ; renforcer les capacités de recherche et de formation de toutes les institutions partenaires en matière de surveillance épidémiologique, spécifiquement traumas, violences et handicaps. Le troisième résultat est que l'entité porteuse soit renforcée et qu'elle ait une meilleure visibilité aux plans national et régional. Enfin, au terme du projet, les acteurs voudraient créer et maintenir une dynamique de concertation intersectorielle de toutes les parties prenantes.

Dans son intervention, Salako Luc Djogbénou, directeur de l’Institut régional de santé publique (Irsp), a rappelé que ce projet fait suite à un précédent qui a mis en lumière la problématique des traumas. Il a renouvelé l'engagement de la structure qu’il dirige à œuvrer pour l'atteinte des objectifs et la réussite du projet.

A la suite d’Alain Leveque, coordonnateur Nord du projet et de Francis Dossou, représentant le secrétaire général du ministère de la Santé, Salako Luc Djogbénou, a, au nom du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, apprécié l’importance du projet et la qualité des structures impliquées. Il espère que la diffusion et la valorisation des résultats du projet permettront d'appuyer l'élaboration des politiques publiques■