La Nation Bénin...
Les
organisations du volontariat au Bénin se sont réunies, jeudi 06 juin dernier à
Cotonou pour réfléchir à la dynamisation
du cadre de concertation en vue d’un meilleur résultat.
Relancer
les activités de la Plateforme nationale des organisations de volontariat et
d’échanges des jeunes au Bénin (Pnovej) en vue de la coordination et du
contrôle des actions des organisations membres. C’est l’objectif principal
poursuivi par l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) qui a convié les acteurs
du monde du volontariat, notamment les Organisations non gouvernementales et
les différents partenaires intervenant dans le domaine à une rencontre.
Au lancement des travaux, Athanase Sossou, auditeur interne de l’agence, a expliqué l’importance de la séance en ce sens que le volontariat ne peut exister sans les acteurs du domaine. « La séance de ce matin va permettre de cartographier l’ensemble de ces organisations de volontariat qui existent. Ce qui nous permettra de partager avec vous la vision du gouvernement sur le volontariat », informe-t-il. Etant donné que les participants sont les partenaires appropriés de ce programme, Athanase Sossou les appelle à formuler des propositions idoines pour des résultats probants. La séance a débuté par une présentation de l’Anpe avec un accent sur la vision du gouvernement en matière de volontariat. Ensuite, les participants ont eu droit à la version synthétisée du plan stratégique de promotion du volontariat au Bénin.
A leur tour, ils ont présenté leurs stratégies en matière de volontariat. Ce qui permettra d’arrimer lesdites stratégies à la vision du gouvernement en matière de volontariat. Tout ceci va aboutir à la production d’un document cadre qui servira désormais de base et sera partagé au sein de la plateforme. Les acteurs se retrouvent pleinement dans ce travail pour apporter leur pierre à la consolidation du volontariat au Bénin et en Afrique. « C’est heureux que nous soyons ici parce que le volontariat peine à décoller vraiment dans notre pays », diagnostique Ariane Ahyité, présidente de l’Ong Iam. Elle reconnait qu’il y a déjà des structures qui y sont bien ancrées et pourront aider à atteindre sans ambiguïté les objectifs.
Même son de cloche chez Christelle Agossou, présidente de Asfab Ong, qui salue l’initiative. « Le jeune aujourd’hui sans diplôme a quand même besoin d’un accompagnement. Et vu tout ce que l’Anpe fait déjà dans le domaine du volontariat, auquel viendra s’ajouter cet effort conjugué avec les partenaires que nous sommes, nous aurons sans nul doute des résultats probants », projette-t- elle. D’ores et déjà, l’engagement est pris par ces Ong pour servir de point focal et de relai dans leurs localités respectives et partager les expériences acquises avec les groupes cibles■