La Nation Bénin...
Ousmane Batoko recevant les recommandations et les motions de remerciements des participants[/caption]La XIe session de formation des magistrats membres de l’Association africaine des hautes juridictions francophones (Aa-Hjf) a clos ses travaux ce mercredi 24 octobre, à l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (Ersuma) à Porto-Novo, après deux jours d’échanges et de partage inter-juridictionnel fructueux.
La XIe session de formation des magistrats membres de l’Association africaine des hautes juridictions francophones (Aa-Hjf) relève désormais du passé après deux jours de travaux. Les assises ont été clôturées ce mercredi 24 octobre, à l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (Ersuma) à Porto-Novo, sur une bonne note de satisfaction, par le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko et président du Conseil d’administration de cette association. Ce dernier a salué l’assiduité et les riches contributions des participants qui ont permis de fructueux débats et un franc succès des travaux de cette onzième session de formation visant à renforcer les capacités d’intervention des magistrats membres de cette association. Les délégations sont venues des hautes juridictions notamment de Gabon; du Mali; de la Mauritanie; du Niger; du Burkina Faso; de la Côte d’Ivoire; du Madagascar; d'Haïti et bien évidemment du Bénin. Ousmane Batoko a noté avec grande satisfaction que toutes les quinze communications prévues dans le cadre de ce rendez-vous d’échanges et de partage inter-juridictionnel se sont bien déroulées. Et les débats qui ont suivi ont été de bonne facture. « Pendant deux jours de travail acharné, opiniâtre, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour que les fruits soient à la hauteur de la promesse des fleurs », souligne Ousmane Batoko. Il en veut pour preuve les différents comptes-rendus du travail des cinq ordres de juridictions, le rapport général et autres motions qui ont sanctionné les deux jours de formation. « Il reste à espérer que les avantages tirés de la présente session soient partagés avec les collègues restés au siège de nos différentes hautes juridictions, afin d’être mis au service de l’œuvre de justice, ceci au bénéfice exclusif de nos peuples respectifs, au nom desquels nous rendons la justice », ajoute le président de la Cour suprême. Seul ce partage d’expérience inter-juridictionnelle et inter-judiciaire, explique Ousmane Batoko, pourra permettre aux trente-huit juridictions membres de l’association d’atteindre un jour, l’idéal d’unir l’Afrique par le droit et la justice. Car selon lui, l’Etat de droit et la démocratie auxquels aspirent le peuple africain n’auraient pas de sens sans une justice forte, indépendante et rendue dans des délais raisonnables. Ce qui appelle un renforcement quotidien des principaux animateurs de l’appareil judiciaire, sur le triple plan technique, intellectuel et moral pour être à la hauteur des attentes de la population. Ousmane Batoko n’a pas manqué de féliciter le gouvernement et l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) pour leur appui déterminant à la tenue de la XIe session de formation de l’association. Il n’occulte pas l’Ersuma qui, comme tous les ans, a mis gracieusement à la disposition du creuset son cadre et autres commodités nécessaires pour l’atteinte des objectifs pédagogiques de la formation.