La Nation Bénin...
Avec
plus de 600 tests effectués sur ses nageurs, sans qu'aucune infraction ne soit
relevée, la Chine a prouvé son engagement dans la lutte antidopage, lors des
Jeux olympiques Paris 2024. Les nageurs chinois, particulièrement visés, ont
subi des contrôles antidopage intensifs, bien au-delà de ceux imposés à leurs
concurrents.
La
Chine s'est particulièrement illustrée dans la lutte contre le dopage lors des
Jeux olympiques Paris 2024. Plus de 600 tests antidopage ont été réalisés sur
les athlètes chinois, avec un accent particulier sur l'équipe de natation, qui
a été soumise à des contrôles rigoureux depuis janvier 2024. Chaque nageur
chinois a ainsi été testé en moyenne 21 fois, un chiffre nettement supérieur à
celui de leurs principaux rivaux, qui n'ont subi que quatre à six tests en
moyenne, selon les données officielles publiées par World Aquatics, la
Fédération internationale des sports aquatiques. Mark Adams, directeur de la
communication du Comité international olympique (Cio), a salué ces efforts lors
d'une conférence de presse le 2 août, affirmant que les nageurs chinois avaient
été "entièrement testés." Pau Gasol, membre du Cio et double champion
de la Nba, a également reconnu l'importance de ces contrôles, soulignant que
certains tests avaient été effectués dans le seul but de rassurer les autres
athlètes. «Cela n'a pas été facile pour eux, surtout lorsqu'ils ont été
réveillés aux premières heures du jour ou de la nuit, perturbant ainsi leur
repos et leur entraînement» a-t-il déclaré, ajoutant qu'il appréciait la
coopération des athlètes chinois. Les résultats des tests n'ont révélé aucune
infraction, ce qui a renforcé la crédibilité des efforts chinois en matière de
lutte contre le dopage. «Ces tests intensifs sont un bon moyen de prouver la
clarté des athlètes chinois», a souligné Dong Jun, un commentateur sportif basé
à Beijing. Ainsi, la Chine ne ménage pas ses efforts pour lutter contre le
dopage. Le 25 juillet, l'Agence chinoise antidopage a réaffirmé son engagement
à collaborer avec toutes les parties concernées pour garantir l'intégrité du
sport à l'échelle mondiale. Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des
Affaires étrangères, a également rappelé en juin que le gouvernement chinois
maintient une politique de "tolérance zéro" au dopage, en conformité
avec le code mondial antidopage, et œuvre pour protéger la santé des athlètes
et le fair-play.
Ces
actions s'inscrivent dans le cadre du 14e Plan quinquennal (2021-2025) de la
Chine, qui prévoit la modernisation du système antidopage, la révision des lois
correspondantes, et le développement de technologies innovantes pour la
détection des substances interdites