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Moussa Latoundji à la tête des Guépards locaux: Une série d’échecs qui doit interpeler…

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Les choix de Moussa Latoundji font souvent l’objet de critiques Les choix de Moussa Latoundji font souvent l’objet de critiques

Depuis sa nomination en 2018 à la tête de la sélection A’ du Bénin, Moussa Latoundji n’a malheureusement pas pu inverser la tendance des contre-performances répétées de l’équipe locale. Après trois tentatives infructueuses de qualification au Championnat d’Afrique des Nations (Chan) en 2020, 2022 et récemment en 2024, la situation de l’entraîneur devient de plus en plus difficile. 

Par   Abdul Fataï SANNI, le 07 nov. 2024 à 09h35 Durée 2 min.
#Championnat d’Afrique des Nations (Chan)

Le bilan de Moussa Latoundji à la tête des Guépards locaux est accablant. Six matchs, aucun remporté, seulement deux matchs nuls, quatre défaites, huit buts encaissés pour un seul inscrit. En trois campagnes de qualification au Chan, le Bénin n’a jamais franchi le premier tour, offrant une image inquiétante de son football local. Ces résultats, particulièrement décevants, témoignent d’un manque de stratégie, un aspect crucial pour atteindre les sommets du football. Les choix tactiques de Moussa Latoundji, font souvent objet de critiques. Avec une équipe en manque d’efficacité offensive et une défense perméable, le sélectionneur n’a pas réussi à installer un schéma de jeu capable de mettre en valeur les talents locaux. Le manque de victoires et les nombreuses défaillances défensives montrent l’incapacité du coach à tirer le meilleur de ses joueurs ou à ajuster ses choix en fonction des adversaires rencontrés. A cela s’ajoute la façon dont il concocte sa liste qui est parfois en déphase avec la réalité du terrain. Tout porte à croire qu’il ne sélectionne pas les bons éléments du championnat local, sans oublier la période de préparation, souvent courte, qui ne permet pas aux joueurs de se mettre au point (physiquement et tactiquement). De plus, le manque de matchs amicaux de qualité ne favorise pas la cohésion de groupe et la mise en place des automatismes. Et les résultats, après trois tentatives, sont décevants et doivent interpeler les responsables à divers niveaux du football béninois.

Redonner espoir

Au vu de ces échecs répétés, nombreux sont ceux qui estiment que Moussa Latoundji devrait tirer les conséquences de son mandat infructueux et céder sa place à un encadrement plus adapté aux exigences du football moderne. Sa persistance à rester à la tête de la sélection A’ semble désormais un frein au renouveau du football béninois, qui aspire à mieux figurer dans les compétitions internationales. Surtout que le championnat est désormais régulièrement organisé au Bénin, avec plusieurs journées disputées, et des équipes championnes qui représentent le Bénin aux compétitions interclubs de la Caf. Les supporters, las des contre-performances, souhaitent voir émerger une nouvelle génération de joueurs et de techniciens capables de redorer le blason des Guépards locaux. A cet égard, un changement du staff technique apparaît indispensable pour espérer construire une équipe compétitive et restaurer la confiance dans le football béninois. L’avenir du football béninois repose désormais sur des décisions courageuses de la part de la Fédération béninoise de football (Fbf), qui se doit d’évaluer le parcours et les résultats de son sélectionneur. Le Bénin a besoin d’un renouveau stratégique et d’une vision ambitieuse pour redonner espoir aux joueurs et aux supporters. Dans ce contexte, le changement du leader technique pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le football local■