La Nation Bénin...
Les
performances des ambassadeurs béninois de karaté, fraîchement rentrés de l’Open
International Coloris à Lomé, laissent un goût d’inachevé malgré une moisson de
trois médailles dont une d’or et deux d’argent avec une deuxième place au
classement général.
L’Open
international Coloris de Karaté qui s’est tenue, dimanche 27 octobre dernier
dans la capitale togolaise, a réuni cinq pays de la sous-région
ouest-africaine. Il s’agit du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger et
du Togo. Les épreuves, réparties entre kata et kumité pour les catégories
seniors hommes et dames, ont permis aux karatékas béninois de se mesurer aux
meilleurs athlètes régionaux. Ils s’en sortent avec trois médailles dont une
d’or, deux d’argent et une deuxième place au classement général. Rock Quenum,
président de la Fédération béninoise de karaté-do (Fbk-do), est revenu sur les
performances de ses protégés. Selon lui, la participation du Bénin à cette
compétition s’inscrivait avant tout dans une démarche de progression continue.
« Cette compétition a permis à nos athlètes de se tester et voir où est-ce
qu'ils en sont comparativement aux autres de la région », a-t-il affirmé,
soulignant l’importance de telles rencontres pour évaluer le niveau technique
des athlètes. Le Bénin, avec trois médailles en poche et une 2e place au
classement général, a certes marqué sa présence, mais sans éclat. «On ne
saurait se satisfaire du résultat. Au vu de tout ce que nous essayons de faire
au Bénin, les athlètes devraient pouvoir mieux se comporter. Ils sont revenus
avec une deuxième place, soit trois médailles, je n'ose pas me satisfaire de
cela même si c'est un résultat appréciable », a confié Rock Quenum, soulignant
les trois finales disputées, dont une seule remportée. Une performance qui
laisse entrevoir un potentiel à exploiter davantage.
L’avenir
du karaté béninois
Regardant vers l’avenir, le président de la fédération reste déterminé et optimiste. Les échéances à venir, notamment la compétition régionale prévue en décembre à Abidjan, sont déjà dans les esprits. Rock Quenum en appelle à une prise de conscience accrue de la part des athlètes quant aux moyens déployés pour leur développement. « Il faudra que les enfants prennent conscience du fait que les moyens sont mis à leur disposition pour qu'ils aillent loin. On va donc se donner les chances qu’il faut pour pouvoir mieux nous comporter face à ces nations », a-t-il indiqué. Malgré des résultats en demi-teinte, l’Open International Coloris aura été une étape précieuse dans le parcours des karatékas béninois. Avec le soutien fédéral et une préparation intensive, l’ambition de redorer le blason du karaté béninois demeure, en attendant des performances plus éclatantes dans les compétitions à venir■