Sport au service du développement:Le Conseil économique et social à l’écoute des dirigeants sportifs
Sports
Par
Christian HOUNONGBE, le 03 mars 2021
à
10h28
Avec à leur tête Arouna Lawani, président de la Commission des affaires sociales et de l'éducation du Conseil économique et social (Ces), les conseillers de l’institution ont rencontré, lundi 1er mars dernier, les responsables des fédérations sportives et du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Bén) au stade de l’Amitié Général
Mathieu Kérékou de Cotonou. Au menu des discussions, l’état des lieux et les problèmes qui minent le développement du sport au Bénin.
Arouna Lawani, président de la Commission des affaires sociales et de l'éducation du Conseil économique et social (Ces) et huit conseillers de l’institution ont échangé, au cours de leur descente, lundi 1er mars dernier, au stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou, avec les dirigeants des fédérations sportives autour du thème « Le sport au service du développement économique et social au Bénin ».
Cet exercice s'inscrit dans la volonté du Conseil économique et social (Ces) de contribuer à l’éclosion du sport au Bénin, selon Arouna Lawani. « Le plus important est de pouvoir recueillir des informations et formuler des recommandations en vue du développement des activités sportives », a-t-il déclaré. C’est l’occasion pour Julien Minavoa, président du Comité national olympique et sportif béninois de faire l’état des lieux du sport béninois à ses hôtes. Selon lui, le Comité olympique compte 21 fédérations de sports qui ont permis au Bénin de disposer de quelques champions d'Afrique.
Fustigeant les cadres juridique, administratif et organisationnel du sport au Bénin, il a estimé qu’il est important de travailler davantage pour les améliorer. Il s'est réjoui de cette démarche des conseillers qui ont bien voulu s’enquérir des problèmes qui minent le développement du sport au Bénin.
« Nous pensons que les choses pourraient changer et nous nous attelons depuis quelques années à diagnostiquer les problèmes au niveau de chaque discipline », a-t-il ajouté. Invités à se prononcer sur la situation de leur discipline, les présidents de fédérations sportives ont, les uns après les autres, évoqué les problèmes relatifs à l’inadéquation ou l’inexistence des infrastructures sportives, à la formation des athlètes, au financement, au cadre juridique et autres. « La gestion du sport est difficile dans ce petit pays », martèle Romuald Hazoumè, président de la Fédération béninoise de Cyclisme qui se bat malgré les difficultés pour sortir le vélo béninois des sentiers battus. Comme lui, Abdon Déguénon, président de la Fédération béninoise de Natation et David Gbadamassi, président de la Fédération béninoise d’Aviron, déplorent l’absence d’infrastructures de sports nautiques.
Quant à Viérin Dégon, président de la Fédération béninoise d’Athlétisme, il sollicite le soutien du Conseil économique et social afin que les doléances relatives aux infrastructures soient portées au plus haut niveau de l’Etat. A l’unanimité, tous pensent que la politique sportive mérite d’être revisitée. Satisfaite des échanges, la délégation du Ces a pris l’engagement de jouer sa partition pour l’essor des sportifs au Bénin.