Moele-Bénin à cœur ouvert à l'Uac: La jeunesse estudiantine entretenue sur le militantisme

Le militantisme et l’engagement politique des jeunes sont les clés du changement au niveau de la cité. Cette vérité a été le menu des échanges que les responsables du parti Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) ont eus avec les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac).

Après la présentation du parti à travers sa vision et ses objectifs, le président Jacques Ayadji a entretenu les étudiants ayant répondu à son appel sur la nécessité du militantisme. Se basant sur son propre exemple, Jacques Ayadji a rappelé que, comme eux, il a eu à penser et soutenir que l’espace politique est un univers de mensonge et de manipulation des populations. Cette conviction l’a maintenu dans l’hésitation et la résistance à l’engagement militant pendant des années. Le déclic, a-t-il révélé, est venu suite à une révolte face à une contrevérité d’un ministre sous lequel il servait en tant que cadre. Puis après moult réflexions, il a mis en place sa formation politique.  Il faudrait, a-t-il préconisé, que la vérité fasse son entrée sur le terrain politique pour l’éclairer de sa lumière. Cela permettra de réduire l’impact et l’ampleur du mensonge à défaut de l’enrayer, a-t-il souligné pour amener les jeunes à s’engager en politique. «Si vous ne faites pas la politique, la politique va vous faire. Le mal, ce n’est pas les mauvaises actions des gens mauvais mais le silence des gens bons », a-t-il averti pour les convaincre à quitter la passivité.

La jeunesse

Comme le président, deux jeunes membres du parti, Sylvestre Agani et Lucrèce Dègla, ont partagé leurs expériences politiques. Pour le premier, le militantisme commence à la base. Sur l’échiquier politique, c’est le parti Moele-Bénin qui prône les valeurs qui lui tiennent à cœur à savoir la vérité et la place faite à la jeunesse. «Cessez d’être des échelles pour les aînés », a-t-il exhorté.

Quant à la deuxième, elle a invité les étudiants à cesser d’être «des spectateurs » pour devenir des acteurs politiques. Pour elle, en tant que femme, elle s’est rendu compte que les hommes ne défendent pas suffisamment les intérêts de la gent féminine. Alors, elle a décidé de s’engager en politique et c’est ce parti qui répond à ses idéaux. Mieux, elle fait savoir que Moele-Bénin l’a séduite par son concept de patriotisme économique. A l’en croire, consommer ce que les autres produisent, c’est s’appauvrir.

Pour Jacques Ayadji, le parti Moele-Bénin, qui fêtera ses sept ans d’existence, le 28 juillet prochain, s’est fixé deux défis majeurs à savoir l’unité nationale et la situation des jeunes.