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Semaine de la francophonie des territoires: Une rencontre pour des partenariats économiques

Décentralisation
L’édition 2024 de la semaine de la francophonie des territoires se tient à Cotonou L’édition 2024 de la semaine de la francophonie des territoires se tient à Cotonou

La semaine de la francophonie des territoires se tient à Cotonou du 8 au 13 juillet prochain. Une rencontre au cours de laquelle s’est ouverte l’assemblée générale 2024 de l’Association internationale des régions francophones (Airf).

 

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 11 juil. 2024 à 04h57 Durée 3 min.
#Semaine de la francophonie des territoires

Pour que le niveau régional soit reconnu comme niveau pertinent de l’action publique, l’Association internationale des régions francophones (Airf) valorise le travail des élus régionaux, initie des séminaires d’échanges sur les politiques publiques territoriales et contribue à installer la régionalisation durablement dans les organisations territoriales des pays de l’espace francophone. C’est à ce titre que l'Association des communes de l'Atlantique et du Littoral (Acal) et l'Association nationale des communes du Bénin (Ancb) ont fait en sorte que l’édition 2024 de la semaine de la francophonie des territoires se tienne à Cotonou afin que les communes du Bénin et les investisseurs locaux bénéficient de partenariats économiques via les réseaux francophones. Des dizaines de régions francophones s’y sont donné rendez-vous pour célébrer au-delà de leur alliance statutaire, une véritable dynamique de promotion économique des territoires. « En tant que maire de la commune de Cotonou, je me réjouis particulièrement du choix porté sur ma ville. Cotonou, comme vous l’avez sans doute constaté, est une ville en pleine transformation ; une ville qui se modernise ; une ville qui innove. Toutes choses qui correspondent aux objectifs de l’Airf dont la vocation est de faire de ses collectivités membres, des espaces intelligents et fonctionnels » vante Luc Sètondji Atrokpo, maire de la ville de Cotonou. Il présente les atouts économiques du Bénin qui permettent aux participants à cette rencontre internationale de tirer le meilleur à cette occasion. « Le contexte béninois offre du bon terreau pour des réflexions et résolutions potentiellement fertiles. La transformation locale des productions agricoles est l’autre centre d’intérêt des rencontres économiques francophones. Le Bénin apparaît aujourd’hui comme le porte-flambeau d’une industrialisation florissante », fait-il savoir. Il évoque l’exemple de la Zone industrielle de Glo-Djigbé qui est un chef-d’œuvre en plein développement et la récente réforme structurelle de la décentralisation qui fait désormais entrer les lycées dans le champ de compétence des communes à statut particulier. «Nous sommes autant disposés à apprendre qu’à partager en matière d’expériences acquises dans les différents domaines», estime le maire Luc Sètondji Atrokpo. A sa suite, Rogatien Akouakou, maire de la commune de Tori-Bossito et président de l'Association des communes de l'Atlantique et du Littoral (Acal), association membre de l’Airf, exprime toute sa joie de voir cette rencontre se dérouler à Cotonou avec la présence de plus de 70 décideurs français représentant une cinquantaine d’entreprises françaises, plus de 600 responsables de petites et moyennes entreprises béninoises, plus de 160 élus et agents de 55 collectivités territoriales, issus de plus de 12 pays. « Toutes choses qui font du Bénin pour une semaine, l’épicentre de la francophonie. Le Bénin est devenu une plateforme privilégiée pour les grandes rencontres internationales », affirme-t-il. Prenant la parole pour lancer les travaux de l’assemblée générale de l’Airf, Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale dit tout l’honneur pour le Bénin de tenir cette rencontre dont les objectifs cadrent bien avec la vision du gouvernement. «En témoignent les innombrables projets pertinents et programmes de coopération interrégionale qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations. Elle constitue également un véritable creuset d’échanges d’informations et d’expériences entre les différentes composantes des territoires », s’est-il exprimé.