La Nation Bénin...
La fermeture des frontières avec le Niger avait
entraîné une hausse généralisée des prix de l’oignon sur l’ensemble du
territoire national. Selon l’Institut national de la statistique et de la
démographie (Instad), dans sa publication hebdomadaire du 5 janvier sur la
variation des prix, celui de l’oignon est désormais en baisse dans les marchés.
Dans son bulletin sur l’évolution hebdomadaire
des prix des produits de grande consommation et leurs variations dans certaines
villes principales, l’Institut national de la statistique et de la démographie
(Instad) révèle qu’en ce qui concerne l’oignon frais rond (1kg), les prix sont
en baisse dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. Le recul des
prix observé s’explique par la disponibilité progressive du produit en
provenance du Niger, mais en transit par le Nigeria, fait savoir l’Instad.
Ainsi, après la pénurie liée à la fermeture des
frontières avec le Niger conformément à la sentence de la Communauté économique
des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le produit est de plus en plus
disponible sur les marchés. L’Instad indique aussi que les prix du sorgho ont
enregistré une baisse dans les marchés des villes de Cotonou, Parakou et
Natitingou, alors qu’ils sont presque stables dans ceux des villes de
Porto-Novo, Bohicon et Lokossa. Le repli des prix observé est lié à la période
de récolte de la denrée, assure l’Institut. Les prix du mil (1kg) sont en
régression dans les marchés des villes de Cotonou, Parakou, Natitingou et
Bohicon, tandis qu’ils sont plus ou moins constants dans ceux des villes de
Porto-Novo et Lokossa. Les variations des prix observées s’expliquent par la
disponibilité du produit sur les marchés, en raison de la période de récolte.
En ce qui concerne l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’, les
prix ont connu une baisse dans toutes les villes visitées. Les variations des
prix observées sont dues au dynamisme des circuits d’approvisionnement,
renseigne l’Institut national de la statistique et de la démographie.
Par contre, les prix de l’igname sont en hausse
dans les marchés de toutes les villes visitées, à l’exception de ceux de la
ville de Natitingou où les prix de la denrée sont en diminution. Les évolutions
des prix observées s’expliquent d’une part, par la baisse de l’offre de la
denrée sur les marchés, en raison de la saisonnalité, et d’autre part, par la
période de récolte de la denrée dans l’Atacora. Selon l’Instad, les prix de la
tomate fraîche et du piment frais ont connu une augmentation dans les marchés
des villes de Cotonou,
Porto-Novo, Bohicon et Lokossa, alors qu’ils
sont en baisse dans ceux des villes de Parakou et Natitingou. Les variations
des prix observées sont dues, d’une part, à la saisonnalité, et d’autre part, à
la production de certaines Ong situées à Savè et Bassila, qui couvre la demande
du septentrion.