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16e Cop sur la biodiversité: L’exhortation de Antonio Guterres

Environnement
Antonio Guterres a réaffirmé l’urgence pour les Etats parties de passer de la parole à l’acte Antonio Guterres a réaffirmé l’urgence pour les Etats parties de passer de la parole à l’acte

Tenue du lundi 21 octobre au vendredi 1er novembre à Cali en Colombie, la 16e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique a été l’occasion de prendre de nouveaux engagements. Pour sa part, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fait une exhortation aux Etats.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 05 nov. 2024 à 10h34 Durée 2 min.
#16e Cop #protection de la biodiversité

La 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique s’est tenue du 21 octobre au 1er novembre à Cali, en Colombie. À ce rendez-vous, 12 000 personnes venues des 196 pays membres étaient présentes. À l’occasion, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a exhorté tous les pays à passer à du concret. « Nous ne sommes pas sur la bonne voie », a-t-il déploré. Dans son propos liminaire, Antonio Guterres a réaffirmé l’urgence pour les Etats parties de passer de la parole à l’acte, évoquant la destruction de la nature et ses conséquences néfastes sur l'environnement et la biodiversité. La destruction, indique-t-il, attise les conflits, la faim et les maladies ; alimente la pauvreté, les inégalités et la crise climatique et nuit au développement durable, aux emplois verts, au patrimoine culturel et au Pib.

Au regard de son intervention, il est clair que les parties à la convention des Nations unies sur la diversité biologique doivent mettre en place des mesures suffisamment fortes pour créer un mouvement significatif en matière de protection de l'environnement. Les pays membres, faut-il le signaler, s'étaient engagés à présenter à la Cop 16 une « stratégie nationale biodiversité » qui reflète leur part aux efforts pour l’atteinte des vingt-trois objectifs mondiaux dont, entre autres, protéger 30 % des terres et mers, restaurer 30 % des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides et le taux d'introduction d'espèces exotiques envahissantes, ou mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature.

Adoptée à la Conférence de Rio en 1992, la Convention sur la diversité biologique est le premier accord contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Elle compte 196 membres et fixe trois  objectifs principaux que sont la conservation de la diversité biologique, l'utilisation durable de ses éléments constitutifs, le partage juste et équitable des avantages qui découlent de l'utilisation des ressources génétiques à des fins commerciales et autres. La 16e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique est la première Cop organisée depuis l’adoption de l’Accord de Kunming-Montréal, le 19 décembre 2022, qui a permis de fixer le cadre de l’action internationale face à la crise de la biodiversité■