La Nation Bénin...
Tenue
du lundi 21 octobre au vendredi 1er novembre à Cali en Colombie, la
16e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique a
été l’occasion de prendre de nouveaux engagements. Pour sa part, le secrétaire
général des Nations unies, Antonio Guterres, a fait une exhortation aux Etats.
La
16e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la
diversité biologique s’est tenue du 21 octobre au 1er novembre à Cali, en
Colombie. À ce rendez-vous, 12 000 personnes venues des 196 pays
membres étaient présentes. À l’occasion, Antonio Guterres, secrétaire général
des Nations unies, a exhorté tous les pays à passer à du concret. « Nous
ne sommes pas sur la bonne voie », a-t-il déploré. Dans son propos
liminaire, Antonio Guterres a réaffirmé l’urgence pour les Etats parties
de passer de la parole à l’acte, évoquant la destruction de la nature et ses
conséquences néfastes sur l'environnement et la biodiversité. La destruction,
indique-t-il, attise les conflits, la faim et les maladies ; alimente la
pauvreté, les inégalités et la crise climatique et nuit au développement
durable, aux emplois verts, au patrimoine culturel et au Pib.
Au regard de son intervention, il est clair que les parties à la convention des Nations unies sur la diversité biologique doivent mettre en place des mesures suffisamment fortes pour créer un mouvement significatif en matière de protection de l'environnement. Les pays membres, faut-il le signaler, s'étaient engagés à présenter à la Cop 16 une « stratégie nationale biodiversité » qui reflète leur part aux efforts pour l’atteinte des vingt-trois objectifs mondiaux dont, entre autres, protéger 30 % des terres et mers, restaurer 30 % des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides et le taux d'introduction d'espèces exotiques envahissantes, ou mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature.
Adoptée
à la Conférence de Rio en 1992, la Convention sur la diversité biologique est
le premier accord contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de
la diversité biologique. Elle compte 196 membres et fixe trois
objectifs principaux que sont la conservation de la diversité biologique,
l'utilisation durable de ses éléments constitutifs, le partage juste et
équitable des avantages qui découlent de l'utilisation des ressources
génétiques à des fins commerciales et autres. La 16e Conférence des
parties à la Convention sur la diversité biologique est la première Cop
organisée depuis l’adoption de l’Accord de Kunming-Montréal, le 19 décembre
2022, qui a permis de fixer le cadre de l’action internationale face à la crise
de la biodiversité■