La Nation Bénin...
Les experts venus de plusieurs pays se retrouvent à Cotonou, dans le cadre de l’élaboration du 1er rapport biennal actualisé du Bénin sur l’assurance qualité du système de gestion des inventaires des gaz à effet de serre. Cette rencontre d’une semaine ouverte, ce lundi 8 octobre, se déroule sous la houlette du Secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (Ccnucc), avec le soutien du Fonds de l’agriculture et de l’alimentation.
La maîtrise des émissions de gaz à effet de serre est au cœur des préoccupations au double niveau national et international. L’atelier qui se tient du 8 au 12 octobre à Cotonou, avec la participation active des experts, sous la houlette du Secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (Ccnucc) offre l’occasion aux participants de procéder à l’actualisation du 1er rapport biennal du Bénin sur l’assurance qualité du système national de gestion des inventaires des gaz à effet de serre et des inventaires nationaux des gaz à effet de serre du Bénin.
Selon Euloges Lima, point focal de la convention, la République du Bénin en ratifiant la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique et l’Accord de Paris s’est engagée à établir et à publier périodiquement les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. A travers la communication nationale initiale et la deuxième communication nationale sur les changements climatiques, le Bénin s’est, par deux fois déjà, acquitté de cette obligation en présentant dans son document un inventaire national des gaz à effet de serre pour les années 1995 et 2000.
Pour sa part, la directrice de cabinet, représentant le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, Jeanne Akoha Acatcha, a souligné que les questions des changements climatiques sont aujourd’hui une préoccupation planétaire. « Les impacts du phénomène se présentent sous diverses formes et les domaines de vulnérabilité, également très diversifiés, concernent aussi bien l’agriculture, la sécurité alimentaire, la santé, les zones côtières, la diversité biologique, les écosystèmes, les ressources en eau, les établissements humains, l’énergie que l’industrie », a-t-elle précisé. Elle a estimé que le débat sur l’avenir du climat a entraîné celui de la problématique de l’inventaire des gaz à effet de serre, la communauté scientifique internationale étant de plus en plus convaincue que le réchauffement de notre planète est dû à l’accumulation desdits gaz dans l’atmosphère. Rappelons que l’atelier vise à évaluer le rapport d’inventaire sur les principes de transparence, de précision, d’exhaustivité, de cohérence et de compatibilité du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et à formuler des recommandations pour l’amélioration de leur qualité.