La Nation Bénin...
Le personnel du ministère de l’Environnement, chargé de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestières et plusieurs centaines de jeunes ont commémoré, vendredi 5 juin dernier, la Journée mondiale de l’Environnement à Allansankomè dans l’arrondissement de Hêvié, commune d’Abomey-Calavi. C’était en présence des autorités politico-administratives.
A l’occasion de la célébration de la 54e Journée mondiale de l’Environnement, vendredi 5 juin dernier, au Bénin, c’est Allansankomè dans l’arrondissement de Hêvié, commune d’Abomey-Calavi qui a accueilli les 4000 plants qui ont été mis en terre, en ce vendredi pluvieux. Ce qui a fait dire à Théophile Kakpo, directeur général des Forêts et des Ressources naturelles, après avoir planté ces arbres que ces derniers n’avaient plus besoin d’eau. Pour lui, en effet, toute action de reconstitution doit être encouragée. « La nature se dégrade et il faut la reconstituer. Ce geste symbolique consistant à planter un arbre entre dans le cadre de la sensibilisation », affirme-t-il. Acte louable, a-t-il aussi souligné, et il importe toutefois de veiller à ce que les plants mis en terre deviennent des arbres. Si on continue à planter à ce rythme et qu’on consomme moins de bois pour la cuisine et les autres usages, espère-t-il, ce serait bien.
Ce n’est pas Patrice Hounsou-Guèdè, le maire de la commune hôte de l’événement qui admettrait le contraire. Pour lui, l’événement que constitue la mise en terre de plants est d’importance et s’inscrit dans le plan de développement communal. Il s’est donc réjoui que le site de l’ONG DCAM-BETHESDA auparavant abandonné ait repris du service en cette circonstance. Cette activité permet de voir ce site restauré. C’est pourquoi il a demandé aux populations d’accorder une attention aux plants mis en terre qui vont contribuer à l’atténuation des changements climatiques au Bénin et au bonheur de tous. Le maire de la commune d’Abomey-Calavi a déclaré ne pas marchander son soutien à des actions du genre chaque fois que de besoin.
C’est le même soutien que Martin Aïna, directeur général de l’Environnement accorde à l’événement. Une activité prévue, selon lui, pour impacter le bien-être des populations. Le thème de la journée, à savoir "Sept milliards de rêves, une seule planète. Consommons avec modération", appelle, selon lui, à la responsabilité. Il a donc témoigné sa gratitude aux autorités de l’ONG DCAM-BETHESDA qui ont offert le site ayant accueilli les 4000 plants.
Pour Victor Gbèdo, directeur de ladite ONG, les activités que son institution mène constituent bien des actions de développement. Celles de vendredi dernier sur le site d’Allansankomè s’inscrivent parfaitement dans cette vision. Il s’est déclaré prêt à poursuivre sur cette lancée.
C’est Ouro Djeri Imorou, secrétaire général du ministère de l’Environnement, représentant le ministre qui a eu le privilège de lancer les manifestations officielles. S’appesantissant sur le thème de la commémoration, il a admis que c’est un moment privilégié pour tous afin de susciter une plus grande conscience envers l’environnement face aux problèmes que rencontrent la ville et le pays en la matière. Il s’agit, selon le secrétaire général du ministère, de revoir le mode de consommation afin de préserver quelque peu les ressources naturelles et la production. «Il nous revient de sensibiliser sur les pratiques éco-citoyennes pour garantir la protection de l’environnement et de mener des réflexions fécondes afin de préserver la vie sur terre et d’économiser les ressources léguées par la nature», relève Ouro Djeri Imorou.