La Nation Bénin...
Cotonou et plusieurs villes du Bénin ont été arrosées le week-end du 13 mai 2023, après des jours de séquence sèche. Les pluies pourraient s’intensifier les prochaines semaines, aussi bien au sud qu'au nord du pays.
Dans le sud du Bénin, et un peu moins dans le nord, les pluies sont de retour. Des averses orageuses accompagnées de vents forts ont été enregistrées dimanche et tôt lundi matin dans de nombreuses localités du sud et du centre du pays. Cotonou a été la ville la plus arrosée avec 47,4 mm, suivie de Ouidah (38,3 mm), Sékou (31,3 mm), Klouékanmè (28,4 mm), Bohicon (14,0 mm) et Savè (12,2 mm). Au cours de la semaine dernière, les précipitations sont restées faibles dans cette partie du pays, après plusieurs jours de sécheresse et de chaleur. Quelques averses orageuses de faible intensité ont cependant été signalées à certains endroits, comme à Bohicon (3 mm) le 9 mai, ce qui n'est pas surprenant.
En avril, l'agence nationale de météorologie avait souligné dans son bulletin de prévisions saisonnières que les périodes de sécheresse en début de saison seraient probablement longues à moyennes dans la plupart des régions du pays. Le document évoque également des quantités de pluie déficitaires prévues entre mars et mai, puis des cumuls pluviométriques généralement moyens dans les régions côtières et excédentaires dans les autres régions jusqu'au centre du pays au cours de la seconde moitié de la saison des pluies.
Des orages ont également été signalés dans la partie septentrionale du pays la semaine dernière. Les relevés du 13 mai indiquent 58 mm de précipitations à Natitingou et 10 mm à Parakou. Le 12 mai, les deux villes avaient enregistré des hauteurs presque similaires, avec 56,9 mm à Natitingou et 9,8 mm à Parakou. Selon les prévisions saisonnières de la zone nord du Bénin dévoilées début mai, des quantités de pluie excédentaires sont attendues entre mai et septembre. Cependant, les périodes de sécheresse en début de saison devraient être longues à moyennes dans toutes les localités du nord du pays. Comparées à la moyenne de 1991 à 2020, des écoulements supérieurs à la moyenne sont attendus dans tous les bassins du pays. On peut donc s'attendre à des risques élevés d'inondations, pouvant entraîner des pertes de récoltes, de biens matériels ainsi que des pertes de vies animales et humaines dans les localités exposées.