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Développement de l’économie verte: Une aubaine pour le continent africain

Environnement
10e sommet mondial de l’économie verte à Dubaï 10e sommet mondial de l’économie verte à Dubaï

L’intérêt de l’économie verte pour le continent africain se révèle de plus en plus. Lors du 10e sommet mondial de l’économie verte, l’Afrique a été invitée à saisir l’opportunité qu’elle offre.

 

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 18 oct. 2024 à 10h12 Durée 1 min.
#10e sommet mondial de l’économie verte

Au 10e sommet de l’économie verte à Dubaï, le continent africain est appelée à saisir les opportunités qu’offre l’économie verte. Le but de ces assises est de renforcer la coopération internationale et favoriser l’atteinte des objectifs environnementaux et économiques, tout en construisant un avenir durable et inclusif. À ce rendez-vous des experts mondiaux, des représentants gouvernementaux, des organisations internationales, des universitaires et des médias, le directeur du département de l’environnement et de la finance de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), Moukaila Moubarak, a exhorté le continent africain à saisir l’opportunité de la transition vers une économie verte. Le spécialiste en finance-climat estime que cette transition est une opportunité à ne pas manquer, car elle pourrait améliorer la qualité de vie des populations, tout en favorisant une croissance économique durable. « Il convient d’innover avec l’introduction de nouveaux instruments financiers capables de soutenir des projets verts sur le continent, pour mobiliser les financements climatiques au profit de l’Afrique », a-t-il suggéré. Ainsi, l’Afrique pourra prendre le virage vers un développement plus vert et plus inclusif, avec le soutien des institutions financières de développement. Moukaila Moubarak soutient que les avantages de la transition vers une économie verte sont nombreux et évoque à titre d’exemple, la création d’emplois, de nouvelles opportunités commerciales, l’amélioration de la santé publique et le renforcement de la sécurité énergétique. L’Afrique ne mobilise actuellement que 6 % des financements climatiques mondiaux. Ce qui représente une faible capacité de mobilisation■