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Impact du mercure sur l’environnement et la santé: Les acteurs sensibilisés sur la convention de Minamata

Environnement
Par   Didier Pascal DOGUE, le 27 avr. 2018 à 05h06
[caption id="attachment_28964" align="alignnone" width="1024"] vue partielle des participants [/caption]

Le directeur général de l’Environnement et du Climat (Dgec), Martin Pépin Aïna, a procédé, ce mercredi 25 avril à Cotonou, à l’ouverture d’un atelier de sensibilisation sur les sources de mercure au Bénin et son impact sur l’environnement et la santé. L’objectif de cet atelier est de renseigner au-delà des ministères, les acteurs non institutionnels qui pourraient apporter eux-aussi un accompagnement déterminant pour la réussite de la mise en œuvre de la convention de Minamata sur le mercure.

Selon Martin Pépin Aïna, cette convention dont le but est de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et les rejets anthropiques de mercure et de ses composés a été signée le 10 octobre 2013 puis ratifiée le 7 novembre 2016 par le Bénin. Il est important que le Bénin respecte ses engagements en sensibilisant sur les risques du mercure sur les populations, estime-t-il. « Nous avons des obligations qui nous amènent à sensibiliser les populations sur l’impact du mercure sur la santé et l’environnement d’autant plus que le mercure se retrouve dans notre quotidien », a fait savoir le directeur général de l’Environnement et du Climat.
A l’occasion, le point focal du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, Sandra Gounou, a présenté à l’assistance le rapport d’inventaire national du mercure. Selon elle, le mercure est source de plusieurs types d’intoxications à savoir : les atteintes neurologiques, les atteintes rénales, les risques cancérigènes, les atteintes tératogènes comme le retard mental, les convulsions, la surdité et la cécité. « 44 410 kg de mercure sont rejetés annuellement dans l’environnement en provenance des différentes sources à savoir les piles, l’extraction de l’or par amalgamation au mercure, le dépôt informel de déchets généraux et le brûlage des déchets, la production du ciment », a-t-elle déclaré. Cinq communications suivies de débats ont été présentées au cours de cet atelier pour permettre aux acteurs à différents niveaux de mieux appréhender le sujet.

Christian HOUNONGBE (Stag.)