Les catastrophes naturelles attirent de plus en plus l'attention des médias. Patrice Soglo élu, samedi dernier, à la tête de l'Association des journalistes du Bénin sur les catastrophes naturelles (Ajbcn), appelle immédiatement à la mobilisation. « Nous devons jouer pleinement notre rôle dans la réduction des risques de catastrophes. Et aucun effort ne serait de trop », affirme-t-il. Cette assemblée générale, qui s'est tenue à la Bourse du travail, intervient juste après l'alerte lancée par l'Organisation météorologique mondiale (Omm) sur la récurrence des conditions météorologiques extrêmes. Selon l'agence météorologique des Nations Unies, le mois de juin a enregistré la température moyenne mondiale la plus élevée jamais enregistrée, et les vagues de chaleur ont persisté jusqu'au début de juillet. Des pluies torrentielles et des inondations ont causé des dizaines de décès et touché des millions de personnes dans le monde, ces dernières semaines. La vulnérabilité des pays d'Afrique subsaharienne est une préoccupation croissante. « Les conditions météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquentes dans notre climat qui se réchauffe, ont un impact majeur sur la santé humaine, les écosystèmes, les économies, l'agriculture, l'énergie et l'approvisionnement en eau. Nous devons intensifier nos efforts pour aider la société à s'adapter à ce qui devient malheureusement la nouvelle norme », a déclaré, vendredi dernier, le secrétaire général de l'Omm, Petteri Taalas.
Le rôle des médias dans la mise en œuvre du Cadre d'action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes 2015-2030 est crucial. Le Réseau des journalistes africains pour la réduction des risques de catastrophes (Diraj) plaide continuellement pour l'établissement d'un système efficace de surveillance et de communication de l'information dans ce domaine. Mise en place depuis 2011, l'Association des journalistes du Bénin sur les catastrophes naturelles, anciennement Réseau des journalistes du Bénin sur les catastrophes naturelles, s'engage également à faire en sorte que les médias se sentent véritablement concernés et impliqués dans les questions relatives aux catastrophes naturelles.