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Simulation de gestion de crise en salle avec l’Oim: Pour une réponse efficace aux crises humanitaires frontalières

Environnement
Préparer les autorités administratives et de sécurité des zones d'intervention du programme à répondre aux crises humanitaires frontalières Préparer les autorités administratives et de sécurité des zones d'intervention du programme à répondre aux crises humanitaires frontalières

Simulation de crise en salle pour faciliter les interventions en cas de crises humanitaires frontalières. C’est à cet exercice que l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) a invité des décideurs au niveau décentralisé et déconcentré, ce mardi 19 septembre à Cotonou.

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 22 sept. 2023 à 12h31 Durée 3 min.
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L’atelier organisé sur le plan national par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) au Bénin et l'Agence nationale de protection civile (Anpc) avec l'appui financier du département d'État américain, fait suite à des concertations au niveau local dans le cadre de son projet « Engagement des communautés dans la gouvernance des frontières». Y sont invités les maires des 36 communes frontalières, les préfets de certains départements et des organisations militant pour la même cause et travaillant à ses côtés. 
Cet exercice de simulation de gestion de crise en salle (Tablex) à l'endroit des autorités administratives et de sécurité des départements du Borgou, de l'Alibori, du Plateau, des Collines et de l'Atacora avait donc pour objectif de préparer les autorités administratives et de sécurité des zones d'intervention du programme à répondre aux crises humanitaires frontalières. Le Tablex, faut-il le rappeler, est « une activité de préparation de gestion des crises de toutes sortes et consiste à concevoir et proposer aux participants un scénario fictif de crise à simuler». Les participants organisés par département produiront à l’occasion, un plan de gestion de crise en réponse au scénario proposé. Au cours de l’exercice, leurs connaissances et pratiques en matière de gestion de crise seront testées avec les bonnes pratiques et les standards internationaux identifiés. Ceci, en vue de mieux les préparer à une meilleure réponse aux crises frontalières soudaines.
Les intervenants à la cérémonie d’ouverture des travaux ont unanimement reconnu l’utilité et l’importance d’un tel exercice. Toussaint Adjehounou, représentant de l’Anpc, apprécie particulièrement le timing de l’exercice en raison des catastrophes que connaissent actuellement certaines localités du pays. Patrice Affo, national project officer à Oim Bénin, soutiendra pour sa part qu’on ne saurait parler de réponse aux crises sans préparation. Simon Dinan, président de l’Association des communes frontalières, plaide pour la prise en compte des spécifiés des communes, tandis que le commissaire Yannick Legba, au nom de l’Abegief, y voit une aubaine pour de meilleures réponses à la vulnérabilité des frontières. Marie Akpotrossou, préfet de l’Ouémé, à qui reviendra le mot d’ouverture restera elle aussi sur la même lancée. Les activités ont pris fin ce jeudi par un atelier bilan du projet.
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