La Nation Bénin...
Le
projet Développement durable par l’amélioration de la gouvernance locale en
abrégé « Sdlg » a été officiellement lancé, mardi 16 avril, à la faveur d’un
atelier à Cotonou. Y étaient présents l’ensemble des acteurs impliqués dans la
gestion intégrée des ressources en eau des zones d’intervention du projet.
Communautés
à la base, élus locaux, acteurs décentralisés et déconcentrés en charge de la
gestion des ressources en eau constituent l’essentiel des hôtes conviés par les
responsables de Vng international et du projet Développement durable par
l’amélioration de la gouvernance locale en abrégé « Sdlg » pour le lancement
officiel dudit projet. L’objectif visé à travers l’initiative est d’assurer la
durabilité des actions du Projet d’appui à la synergie locale pour l’eau (Psl
Eau) par la consolidation des acquis et le renforcement de l’ancrage
institutionnel et financier. Ceci, à travers l’amélioration du cadre
institutionnel de la Gire et l’opérationnalisation au niveau local, la
valorisation des ressources en eau et écosystèmes connexes, la capitalisation
et le partage des expériences et bonnes pratiques. Le projet est financé par le
ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas à hauteur de 1,7 million
d’Euros. Il couvre cinq communes de la basse vallée de l’Ouémé que sont
Abomey-Calavi, Zê, Sô-Ava, Porto-Novo et Sèmè-Podji. Il s'étend sur une période
de trois ans, 2024 à 2026 avec pour interlocuteurs, des groupes cibles comme
les agences de l'État, les services déconcentrés de l'Etat dans la Gire, les
mairies et les communautés.
Agir
contre le changement climatique est au cœur de l’initiative, renseigne Nicole
Osuji, cheffe du projet. Le programme est mis en place dans douze pays dont le
Bénin. Il sera question, soutient-elle, d’opérationnaliser dans les cinq
communes sus-citées, l’accompagnement des organes représentatifs. Il faudra
aussi, poursuit-elle, assurer la résilience des communautés dans toutes les
zones présentant des risques liés au climat et à l’eau et ceci à travers une
approche de gestion beaucoup plus inclusive et plus concertée.
Jean
Pierre Melon Fiogbé, directeur de la prospective, des politiques et des
stratégies représentant le directeur général de l’Eau, apprécie la diversité
des acteurs présents et la mobilisation dont ils font montre sur la thématique
de la Gire. Aussi, plaide-t-il pour une gestion délocalisée des
ressources.
La
gestion des ressources en eau est une préoccupation majeure, rappelle Joris
Jurriëns, ambassadeur du Royaume des Pays-Bas. « Les réformes ambitieuses
engagées » par le Bénin constituent, note-t-il, un signal fort et un engagement
à amplifier par les communautés pour relever les défis du secteur de l’eau.