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Lancement officiel du projet Sdlg: Une réponse efficace à la Gire et aux attentes des communautés

Société
Assurer la durabilité des actions du Projet d’appui à la synergie locale pour l’eau Assurer la durabilité des actions du Projet d’appui à la synergie locale pour l’eau

Le projet Développement durable par l’amélioration de la gouvernance locale en abrégé « Sdlg » a été officiellement lancé, mardi 16 avril, à la faveur d’un atelier à Cotonou. Y étaient présents l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion intégrée des ressources en eau des zones d’intervention du projet. 

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 17 avr. 2024 à 06h51 Durée 3 min.
#Bénin #sdlg #appui communautaire

Communautés à la base, élus locaux, acteurs décentralisés et déconcentrés en charge de la gestion des ressources en eau constituent l’essentiel des hôtes conviés par les responsables de Vng international et du projet Développement durable par l’amélioration de la gouvernance locale en abrégé « Sdlg » pour le lancement officiel dudit projet. L’objectif visé à travers l’initiative est d’assurer la durabilité des actions du Projet d’appui à la synergie locale pour l’eau (Psl Eau) par la consolidation des acquis et le renforcement de l’ancrage institutionnel et financier. Ceci, à travers l’amélioration du cadre institutionnel de la Gire et l’opérationnalisation au niveau local, la valorisation des ressources en eau et écosystèmes connexes, la capitalisation et le partage des expériences et bonnes pratiques. Le projet est financé par le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas à hauteur de 1,7 million d’Euros. Il couvre cinq communes de la basse vallée de l’Ouémé que sont Abomey-Calavi, Zê, Sô-Ava, Porto-Novo et Sèmè-Podji. Il s'étend sur une période de trois ans, 2024 à 2026 avec pour interlocuteurs, des groupes cibles comme les agences de l'État, les services déconcentrés de l'Etat dans la Gire, les mairies et les communautés.

Agir contre le changement climatique est au cœur de l’initiative, renseigne Nicole Osuji, cheffe du projet. Le programme est mis en place dans douze pays dont le Bénin. Il sera question, soutient-elle, d’opérationnaliser dans les cinq communes sus-citées, l’accompagnement des organes représentatifs. Il faudra aussi, poursuit-elle, assurer la résilience des communautés dans toutes les zones présentant des risques liés au climat et à l’eau et ceci à travers une approche de gestion beaucoup plus inclusive et plus concertée.

Jean Pierre Melon Fiogbé, directeur de la prospective, des politiques et des stratégies représentant le directeur général de l’Eau, apprécie la diversité des acteurs présents et la mobilisation dont ils font montre sur la thématique de la Gire. Aussi, plaide-t-il pour une gestion délocalisée des ressources. 

La gestion des ressources en eau est une préoccupation majeure, rappelle Joris Jurriëns, ambassadeur du Royaume des Pays-Bas. « Les réformes ambitieuses engagées » par le Bénin constituent, note-t-il, un signal fort et un engagement à amplifier par les communautés pour relever les défis du secteur de l’eau.