La Nation Bénin...
Le lancement officiel de l’opération de
distribution de kits scolaires aux filles, au titre de l’année 2023-2024 a eu
lieu, vendredi 22 septembre dernier au Ceg N’Dali, dans le département du
Borgou. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du sous-projet « Maintien
des filles à l’école » du projet Swedd-Bénin. L’évènement a été placé sous
la présidence de la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance.
Pour avoir compris que éduquer une femme,
c’est éduquer une nation, le gouvernement de la « Rupture » a décidé
de mettre les bouchées doubles. En témoignent ses actions, à travers le projet
Swedd-Bénin, en faveur du maintien des filles à l’école. La distribution sur
toute l’étendue du territoire national de 38 000 kits scolaires aux filles
et dont le lancement officiel a eu lieu, vendredi 22 septembre dernier au Ceg
N’Dali, dans le Borgou, par la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance,
Véronique Tognifodé, participe de cette volonté. A travers cette initiative, le
gouvernement dont l’un des objectifs est d’encourager l’autonomisation de la
femme béninoise, a décidé de mettre également l’accent sur l’éducation des
filles.
« Les questions liées à
l’autonomisation des femmes et à l’éducation des filles font partie des
interventions phares du Programme d’action du gouvernement par le canal du
projet Swedd », a indiqué la ministre. La mission sociale du projet Swedd-Bénin,
a-t-elle rappelé, est de travailler à l’amélioration de la condition de la
femme et des adolescentes à travers l’accès et le maintien des filles à
l’école, jusqu’au moins la fin du cycle secondaire. A cela s’ajoute leur accès
à l’emploi, aux opportunités économiques, aux instances de prise de décisions,
aux services de santé reproductive, puis aux voies et moyens de recours contre
toutes les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes comme les
mariages précoces ou forcés, les mutilations génitales, les excisions.
Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé,
apprécie à sa juste valeur cette initiative que le gouvernement a engagée
depuis 2020. Selon lui, elle est en parfaite adéquation avec sa vision qui
consiste à placer l’éducation au chapitre de ses priorités. « Elle
s’inscrit également dans l’atteinte des Objectifs de développement durable,
notamment le quatrième objectif, à savoir assurer l’accès de tous à une
éducation équitable, inclusive, de qualité et des possibilités d’apprentissage
tout au long de la vie, avec pour cible prioritaire N° 1 qui vise à faire en
sorte que d’ici 2030, toutes les filles et garçons suivent sur un pied
d’égalité un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de
qualité qui débouche sur un apprentissage véritablement utile », a-t-il
poursuivi. Cette distribution de kits scolaires permettra, selon le préfet, de
faciliter la jouissance des droits de ces filles à l’éducation, puis de
soulager leurs parents.
Les bénéficiaires ont, par la voie de leur
porte-parole, Yvonne Kognonkodé, reconnu les efforts de ce projet salvateur
pour leur bien-être social. Avec le préfet du Borgou et leurs parents, elles
ont exprimé, par l’entremise du gouvernement et de l’Unicef, leur gratitude aux
partenaires techniques et financiers notamment la Banque mondiale et l’Unfpa.
Avant N’Dali, il y a déjà eu les étapes de
Tori, Cotonou et Sèmè-Podji. L’évènement en est à sa 4e édition. C’est depuis
la rentrée scolaire 2020-2021 que, dans le cadre dudit projet, des kits
scolaires sont offerts chaque année à 30 000 filles en situation de
vulnérabilité, de précarité et de handicap des classes des cours primaire et
secondaire des établissements scolaires publics.