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Maintien des filles à l’école: Des kits scolaires pour améliorer le taux de rétention

Société
Une élève du Ceg N’Dali honorée de recevoir son kit  des mains de la ministre Une élève du Ceg N’Dali honorée de recevoir son kit des mains de la ministre

Le lancement officiel de l’opération de distribution de kits scolaires aux filles, au titre de l’année 2023-2024 a eu lieu, vendredi 22 septembre dernier au Ceg N’Dali, dans le département du Borgou. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du sous-projet « Maintien des filles à l’école » du projet Swedd-Bénin. L’évènement a été placé sous la présidence de la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 25 sept. 2023 à 06h19 Durée 3 min.
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Pour avoir compris que éduquer une femme, c’est éduquer une nation, le gouvernement de la « Rupture » a décidé de mettre les bouchées doubles. En témoignent ses actions, à travers le projet Swedd-Bénin, en faveur du maintien des filles à l’école. La distribution sur toute l’étendue du territoire national de 38 000 kits scolaires aux filles et dont le lancement officiel a eu lieu, vendredi 22 septembre dernier au Ceg N’Dali, dans le Borgou, par la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, participe de cette volonté. A travers cette initiative, le gouvernement dont l’un des objectifs est d’encourager l’autonomisation de la femme béninoise, a décidé de mettre également l’accent sur l’éducation des filles.

« Les questions liées à l’autonomisation des femmes et à l’éducation des filles font partie des interventions phares du Programme d’action du gouvernement par le canal du projet Swedd », a indiqué la ministre. La mission sociale du projet Swedd-Bénin, a-t-elle rappelé, est de travailler à l’amélioration de la condition de la femme et des adolescentes à travers l’accès et le maintien des filles à l’école, jusqu’au moins la fin du cycle secondaire. A cela s’ajoute leur accès à l’emploi, aux opportunités économiques, aux instances de prise de décisions, aux services de santé reproductive, puis aux voies et moyens de recours contre toutes les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes comme les mariages précoces ou forcés, les mutilations génitales, les excisions.

Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, apprécie à sa juste valeur cette initiative que le gouvernement a engagée depuis 2020. Selon lui, elle est en parfaite adéquation avec sa vision qui consiste à placer l’éducation au chapitre de ses priorités. « Elle s’inscrit également dans l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment le quatrième objectif, à savoir assurer l’accès de tous à une éducation équitable, inclusive, de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, avec pour cible prioritaire N° 1 qui vise à faire en sorte que d’ici 2030, toutes les filles et garçons suivent sur un pied d’égalité un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité qui débouche sur un apprentissage véritablement utile », a-t-il poursuivi. Cette distribution de kits scolaires permettra, selon le préfet, de faciliter la jouissance des droits de ces filles à l’éducation, puis de soulager leurs parents.

Les bénéficiaires ont, par la voie de leur porte-parole, Yvonne Kognonkodé, reconnu les efforts de ce projet salvateur pour leur bien-être social. Avec le préfet du Borgou et leurs parents, elles ont exprimé, par l’entremise du gouvernement et de l’Unicef, leur gratitude aux partenaires techniques et financiers notamment la Banque mondiale et l’Unfpa.

Avant N’Dali, il y a déjà eu les étapes de Tori, Cotonou et Sèmè-Podji. L’évènement en est à sa 4e édition. C’est depuis la rentrée scolaire 2020-2021 que, dans le cadre dudit projet, des kits scolaires sont offerts chaque année à 30 000 filles en situation de vulnérabilité, de précarité et de handicap des classes des cours primaire et secondaire des établissements scolaires publics.