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Pour une industrie semencière en Afrique de l’Ouest:L’alliance du Bénin bientôt une réalité

Société
Par   Sabin LOUMEDJINON, le 24 févr. 2015 à 06h17

Sous l’égide du ministre en charge de l’Agriculture, l’ensemble des acteurs nationaux du système semencier, des universitaires, les services de contrôle qualité et de certification, des organisations de producteurs agricoles ainsi que des partenaires financiers et ceux du développement, sont en conclave depuis hier, lundi 23 février à Cotonou. Leurs assises visent à mettre en place au Bénin l’Alliance nationale pour une industrie semencière en Afrique de l’Ouest.

Mettre en place une alliance nationale durable et inclusive pour faire le plaidoyer et agir sur les enjeux nationaux et régionaux pour l’expansion de la production, l’approvisionnement et l’utilisation des semences végétales de qualité. C’est le but de l’atelier qui a débuté hier à Cotonou et qui prend fin ce jour.
Il est attendu des deux jours de travaux une meilleure appréhension des fondements de l’organisation et du fonctionnement de l’Alliance pour une industrie semencière en Afrique de l’Ouest par ses acteurs et partenaires nationaux ; une adhésion des acteurs et partenaires nationaux à l’Alliance.Les assises permettront également une définition des modalités de fonctionnement de l’Alliance au niveau national y compris la coordination et les responsabilités ; la définition d’une feuille de route pour la mise en place de l’Alliance, puis la mise sur pied d’un comité de suivi
Il faut souligner que le Programme semencier Ouest- africain est porté par le Coraf Wecard pour le compte de partenaires régionaux et internationaux impliqués dans le secteur semencier sous-régional et engagés à travailler ensemble au sein d’une Alliance pour une industrie semencière en Afrique de l’Ouest.

Il compte réaliser ses objectifs à travers la mise en place d’une alliance de l’industrie semencière en Afrique de l’Ouest incluant tous les partenaires opérant dans le secteur des semences et qui garantira une production et une utilisation durable des semences de qualité des principales cultures vivrières.
Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture, Abdoulaye Toko, le Programme vise à accroitre la disponibilité en semence de qualité du taux actuel de 12% à celui de 25% au terme des cinq années de vie du projet.
Pour lui, les résolutions issues des travaux conduiront à améliorer les stratégies sur le terrain et permettront d’aller d’une agriculture de subsistance à une agriculture de développement